« La prétention empirique, selon laquelle il n’existerait aucune différence importante, [entre parentalité homosexuelle et hétérosexuelle] doit disparaître » déclare le professeur Regnerus de l’Université de Texas, dans son étude publiée dans Social Science Research. Cette étude conclut que les enfants ayant grandi dans des familles biologiques intactes vont mieux que les autres.Les résultats les plus négatifs touchent les enfants issus de familles homoparentales lesbiennes.
L’étude s’appuie sur l’examen de 3000 adultes provenant de huit structures familiales différentes, ainsi que sur l’évaluation de 40 critères sociaux et émotionnels.
« Ces conclusions ne sont pas un argument déterminant pour nous, précise Béatrice Bourges, porte parole du Collectif pour l’enfant qui œuvre pour protéger les enfants contre les revendications homoparentales. Nous n’avons pas besoin de ce genre de données car l’homoparentalité, en soi, est une contradiction. Les parents sont ceux qui sont à l’origine d’un enfant, qui lui indiquent sa place dans la chaîne des générations. L’enfant a besoin d’une filiation crédible, vraisemblable, qui l’ancre dans le réel. Deux personnes de même sexe, quelles que soient leurs qualités personnelles, ne peuvent offrir à l’enfant un cadre cohérent lui indiquant sa filiation.
Cependant cette étude permet de révéler, enfin, le mensonge de ceux qui s’appuient sur des études de 18, 34 ou 44 parents homosexuels volontaires pour conclure que les enfants élevés par des parents de même sexe iraient aussi bien et même mieux que les autres ! Ces résultats ne nous surprennent pas, car l’homoparentalité ne peut remplacer la filiation. Une « filiation » incohérente ne peut jouer le même rôle structurant pour l’enfant qu’une filiation crédible » affirme Béatrice Bourges en concluant « Ce qui m’étonne, c’est que cette étude passe presqu’inaperçue ».
source: Collectif pour l’enfant
