Ambre Pelletier vous conseille : Comment bien gérer sa vie de mère célibataire ?

« A l’heure où le taux de divorce est de 1 sur 3 en province et 1 sur 2 à Paris, beaucoup de mères se voient élever seules leurs enfants. Voici quelques conseils pour construire une vie épanouie et offrir une vie équilibrée à ses enfants. »
Ambre Pelletier

1 – J’ai une vie sociale bien à moi
Je n’hésite pas à organiser des apéros dînatoires, des dîners ou déjeuners à la maison avec des amis ou des collègues de travail. J’accepte en retour les invitations à sortir. Ce qui me permet de ne pas me morfondre chez moi toute seule et de continuer d’exister en tant que femme. Et puis au moins je ne focalise pas toute mon attention sur mes enfants. En ayant une vie en dehors de mon rôle de mère, je leur donne envie de grandir et de devenir adulte.

2 – je fais des choses qui me font plaisir
Il est urgent de ne pas s’oublier afin de pouvoir vivre une relation harmonieuse avec ses enfants. Alors je prends RDV chez l’esthéticienne ou chez le coiffeur. Je passe quelques heures dans un spa, je fais du sport… Je transmets ainsi à mes enfants le plaisir de vivre. Car à force de vouloir d’être une mère parfaite pour compenser l’absence du père, j’accumule des frustrations qui vont interagir dans l’amour que je porte à mes enfants.

3 – Je développe un réseau d’entraide
Je fais ami/ami avec mes voisins, les parents d’élèves de l’école de mes enfants. Je n’hésite pas à leur rendre servir car en cas de coup dur je pourrais compter sur eux.

4 – j’arrête de culpabiliser
Bien sûr que c’en est fini du modèle idéal papa/maman qui s’aimeront pour toute la vie et élèveront leurs enfants dans le bonheur. Et en même temps ce qui est important de leur transmettre, c’est que l’on ne divorce pas de ces enfants et que l’amour que chacun des parents leur porte est indéfectible quelque soit les circonstances de la vie. C’est ce qui nourrit leur confiance en eux.

5 – J’exprime mes émotions
Quand ça ne va pas, je ne cache pas mes sentiments à mes enfants. Toute façon ils le ressentent. Et en étant authentique avec eux je leur évite de se sentir responsable de ce que je vis. En plus en leur « parlant vrai », je me libère des tensions émotionnelles que je traverse.

6 – Je partage l’autorité
En cas de difficultés je demande de l’aide au papa. Car les enfants ont besoin de savoir que la relation à leur mère ne se vit pas à deux mais à trois. Je redonne ainsi au père sa place de tiers séparateur primordial pour le bon développement de l’enfant. En n’endossant pas les deux rôles, j’allège un peu mon quotidien et mon stress. Et si le papa ne donne plus de nouvelles, j’évoque ce qu’il ferait dans telle ou telle situation et/ou je sollicite le soutien d’un homme dans la famille tel qu’un frère ou un cousin.

Publié le 25 septembre 2011 par Anne Vaneson-Bigorgne

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