Les jolies colonies de vacances !

L’image des colonies d’après-guerre ou encore de celle vue par Pierre Perret est bien loin ! Exit les séjours dans de beaux endroits au patrimoine immobilier parfois défraîchi, les dortoirs et les batailles de polochons.

Les colonies de vacances, souvent pour le premier départ, sont le choix des parents, pas des enfants qui pleurent pour ne pas partir et qui pleurent aussi au retour, tellement ils ont passé des moments inoubliables, fait des rencontres de nouveaux camarades, riches de nouvelles aventures et expériences, etc.

Les colonies en chiffres

En 2016, 1,3 millions de jeunes ont participé à 39 000 séjours de vacances différents encadrés par 55 000 animateurs titulaires du BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) et 7500 contrôles ont été réalisés par les services compétents de l’Etat.

Les 21 à 24 jours des années 70 sont moins fréquents. En effet, aujourd’hui la durée des colonies ne cesse de diminuer pour représenter une moyenne de 9,7 jours. Les raisons de cette durée raccourcie sont en partie inhérentes au coût des séjours et aux craintes des parents en matière de sécurité.

Une nouvelle génération de séjours

Le marché des colonies se partage entre le secteur associatif d’éducation populaire et le secteur marchand aux moyens plus importants qui a élaboré un catalogue de nature à séduire les enfants.

Si elles ont le vent en poupe chez adolescents, c’est parce qu’elles présentent une large offre de séjours thématiques et que les enfants ont plus tendance à considérer qu’ils partent en « stage de… » plutôt qu’en colonie classique multi-activités.

Un encadrement et une structure ad hoc

Les animateurs, outre la possession du BAFA, sont de plus en plus spécialisés. L’encadrement se compose de façon classique d’un directeur, d’un adjoint, d’animateurs et d’assistants sanitaires. Les hébergements proposés sont confortables. Le plus souvent, tout est cuisiné sur place en veillant à l’équilibre alimentaire des enfants et à la qualité des repas.

Des activités pour apprendre

Les catalogues des différents opérateurs se sont aussi étoffés de propositions de séjours de proximité de courte durée à destination des enfants scolarisés cycle maternel. A cela s’ajoute des sports extrêmes pour toucher les plus grands ou encore des activités tournées vers les nouvelles technologies.

Aujourd’hui l’offre est riche et de nature à séduire enfants et parent dès lors que les activités permettent de découvrir la vie en collectivité, de se confronter à l’autonomie et que les programmes sont fondés sur une plus-value socio-éducative.

 

Publié le 9 août 2018 par Anne Vaneson-Bigorgne

NEWSLETTER

Inscrivez vous à notre newsletter et recevez les dernières tendances dédiées
aux familles, parents et enfants