De nombreuses marques se lancent dans la mode enfantine avec des collections vintage et originales. Plus qu’un engouement, la mode pour les enfants est un secteur porteur y compris pour de petites entreprises. Elle permet de couvrir les besoins vestimentaires des enfants de la naissance jusqu’à l’âge de 12 ans environ. Quelles sont donc les attentes des parents vis-à-vis des vêtements de leurs enfants ?
Les différentes dénominations de la mode pour enfants
Comme on peut le voir en cliquant ici, une boutique de vêtements pour enfants qui sélectionne des marques et des pièces confortables, vintage, pratiques et à la mode, de plus en plus de magasins privilégient également les matières organiques pour la conception. Avant le XXe siècle, la mode enfantine n’existait pas puisque l’enfant était généralement emmailloté avant d’être habillé avec des répliques des vêtements pour adultes.
Aujourd’hui, on distingue deux temps forts dans l’habillement d’un enfant : la layette qui va de la naissance jusqu’à ce que bébé tienne debout et commence à marcher, et qui s’arrête vers 18 mois environ. Une fois la marche, l’autonomie et la propreté en cours d’acquisition, les collections changent pour des modèles plus adaptés à la morphologie de l’enfant qui grandit. Les modèles vont alors du 2 au 12 ans. Exit l’époque où les marques allaient jusqu’au 14 voire 16 ans dans la gradation. Quand l’enfant est en âge de porter des vêtements plus grands que du 12 ans en termes de taille, les marques parlent plutôt de XS, S, M et L mais toujours dans des collections enfants et adolescents. Un L enfant équivaut à un XS adulte.
Une mode enfantine qui évolue vers l’engagement
Le cabinet de tendance Peclers dévoilait en décembre 2020 les tendances à venir en matière de mode pour enfants en 2022. À cette occasion, Martine Chadenier la directrice de style expliquait que dans un contexte si particulier (pandémie sanitaire) les envies des consommateurs sont plus fortes : l’inclusivité, l’écoresponsabilité ou encore l’égalité.
Les collections de vêtements, d’accessoires et de chaussures du secteur de la mode bébé et enfant n’y échappent pas. Des matières plus naturelles parfois même à base de végétaux pour remplacer le cuir par exemple, des circuits de production plus courts, de la création française concernant la conception et la gradation des articles, un sourcing plus européen quand cela est possible… Les parents qui le peuvent sont ainsi prêts à payer un peu plus cher pour l’écoresponsabilité environnementale et pour la peau de leurs enfants. De plus, parce que la mode en général est un gros fournisseur de déchets, la seconde main se développe de plus en plus.
Une offre à réajuster pour des parents exigeants
Les parents sont des acheteurs exigeants, d’autant plus s’il s’agit de leurs enfants. Les entreprises de la mode enfantine doivent ainsi répondre aux nouvelles attentes en termes de seconde main. Vinted, d’après une étude réalisée par Kantar, est d’ailleurs le premier site internet que les parents privilégient pour leurs enfants. Pour inverser cette tendance, des marques comme Veja (qui vient de développer un concept retail dédié à la réparation et au recyclage), Bonton, Jacadi, Tape à l’œil se sont lancées sur cette tendance. Elles ont soit ouvert leur propre boutique physique ou boutique en ligne de seconde main. La mode enfantine doit évoluer en produisant peut-être un peu moins produire mais mieux tout en restant créative et singulière.
Anne Vaneson-Bigorgne