De nombreuses idées reçues sont associées à cet état passager : mauvaise mère, pas de fibre maternelle, mère indigne… Mais qu’en est-il exactement et que faire quand cela vous arrive ?
Tabou il y a encore quelques années, aujourd’hui le sujet ne l’est plus et de plus en plus de jeunes et nouvelles mamans, parfois même connues, n’hésitent pas à témoigner. Alessandra Sublet a notamment écrit un livre après son baby blues, qualifiant la grossesse de « tsunami » !
On oublie trop souvent qu’il peut y avoir un traumatisme à devenir mère, théorie notamment développée par le pédiatre, psychiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott dans son ouvrage La Préoccupation maternelle en 1956, dans lequel il explique que parfois chez la femme certains psychismes ont dû se rigidifier pour supporter les souffrances rencontrées dans l’enfance et que des espaces psychiques peuvent avoir perdu la souplesse nécessaire pour amortir le choc de cet événement pourtant tant attendu qu’est la maternité.
Devenir mère peut engendrer une forme de repli, de dissociation, au cours de laquelle l’équilibre psychique de la jeune mère peut se rompre. En dehors de cet état de grossesse, des fantasmes régressifs ou des souvenirs de douleur(s) ancienne(s) resteraient enfuis donc secrets alors que la maternité est susceptible de les rendre accessibles. A cela peut s’ajouter les modifications hormonales chez la femme enceinte et la nouvelle maman.
Quelle que soit la raison dépression post-partum, on touche là à quelque chose de sensible voire de bouleversant pour lequel il peut être préférable de se faire accompagner par un professionnel qui saura être l’oreille attentive et bienveillante de la jeune maman pour l’aider à passer ce cap délicat.
Pour ce faire, vous pouvez trouver les coordonnées d’un(e) praticien(ne) à proximité de chez vous pour vous accompagner pendant ce moment délicat grâce à Psychologue.net ou même consulter les questions les plus fréquentes pour réapprendre à se faire confiance et profiter pleinement de la joie d’être mère.
