Après le temps de l’attente de bébé lui succède le temps de l’annonce de son arrivée. Quand l’enfant paraît, les parents ont envie de le dire leur famille, à leurs amis, à leurs relations de travail, etc.
A l’origine le faire-part ne sert pas à annoncer une bonne nouvelle. En effet, créé au XVIIe siècle, il servait de lettre de décès et s’envoyait après les obsèques et aux personnes qui n’y avaient pas été conviées.
L’origine du faire-part de naissance
En 1781, une personne du nom de Gauthier de la Peyronie, qui exerçait le métier de correcteur à l’Imprimerie nationale, a voulu annoncer la naissance de son fils différemment et a ainsi crée le premier faire-part pour les garçons.
Il a été imité par la suite par la bourgeoisie et la noblesse et c’est devenu une « tradition » voire une « convention » qui a été bien aidée par la démocratisation du métier d’imprimeur à la fin du XIXe siècle.
Le faire-part de naissance des temps modernes
Depuis la fin du XXe siècle, le faire-part de naissance se décline sous toutes les couleurs, toutes les formes et tous les thèmes, du plus classique au plus original. Les parents n’hésitent pas à l’agrémenter d’un petit flot ou d’autres ornements pour l’embellir et le personnaliser à l’envi. Le papier fait également partie des éléments choisis avec soin par les parents : recyclé, satiné, mat, avec de la matière, kraft… les possibilités sont nombreuses.
Que mentionner ?
Les parents peuvent opter pour un texte « classique » ou plus original. Ils décideront de faire parler le bébé ou des frères et sœurs du nouveau-né s’il en a déjà. Ils pourront résumer l’attente et la naissance sous forme de poème ou pourquoi par d’une bande dessinée, d’un tableau… Pour autant en matière d’informations à faire figurer, en général, outre le prénom, le jour et l’heure de la naissance, le nom des parents, la taille et le poids, l’adresse, un numéro de téléphone, une adresse email, vous pouvez indiquer tout ce que vous souhaitez et prendre quelques idées de texte sur des faire-parts de naissance déjà reçus par exemple.
Par convention, il s’envoie dans le premier mois après la naissance de l’enfant, mais souvent les personnes qui le reçoivent ne regardent plus forcément si ce délai de convenance est respecté.
Anne Vaneson-Bigorgne