55 % des élèves disent pouvoir être harcelés à l’école ou dans leur établissement et 7 % ne se sentent pas en sécurité dans leur environnement scolaire. C’est ce que révèlent les résultats de la première consultation nationale des 6-18 ans (1), menée en 2013 par l’UNICEF France. Devant ce constat inquiétant, l’UNICEF France poursuit sa mobilisation et s’associe à la campagne de prévention et de lutte contre le harcèlement scolaire, lancé par le ministère de l’Education nationale.
En mars 2011, déjà, l’UNICEF France publiait une enquête « A l’école des enfants heureux… ou presque », réalisée à sa demande par Eric Debarbieux et l’Observatoire international de la violence scolaire. Cette enquête, menée à l’échelle nationale auprès de 13 000 enfants, s’intéressait à la violence au sein de l’école primaire. Elle avait révélé que 10 % des élèves interrogés rencontraient des problèmes avec le harcèlement et 6 % subissaient un harcèlement qualifié de sévère à très sévère. Cette enquête avait permis d’impulser une dynamique de réflexion qui avait mené aux Assises nationales du harcèlement à l’Ecole (mai 2011), puis à une première campagne du ministère de l’Education nationale.
La consultation nationale menée par l’UNICEF entre février et juillet 2013 auprès de 22500 enfants et adolescents de 6 à 18 ans confirme que l’école peut être un lieu de souffrance pour une proportion importante d’élèves.
Au-delà du soutien à la campagne nationale lancée ce 26 novembre 2013, l’UNICEF France va poursuivre sa collaboration sur le long terme avec le ministère. L’UNICEF France travaille notamment, avec le délégué ministériel en charge de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire, à l’élaboration d’outils en lien avec le climat scolaire ou sur la formation des enseignants. Ce travail commun va également se concrétiser sous une forme innovante puisque les Jeunes ambassadeurs de l’UNICEF en Ile-de-France vont être formés, pour mener des actions de prévention de pair à pair dans leurs lycées.
L’organisation soutient également l’association « Les Petits Citoyens » et les dix vidéos qu’elle a développées pour susciter le débat chez les enfants et leurs parents, « Et si on s’parlait du harcèlement à l’école » :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLjDkbZlQjvvFvf2gGEBZQeayjYHqEfYj6.
Par ailleurs, l’UNICEF France poursuit son objectif de plaidoyer en faveur d’une plus grande inscription de l’éducation aux droits l’enfant dans les programmes scolaires et dans la formation des enseignants et acteurs de l’éducation. Pour l’UNICEF, l’éducation aux droits de l’enfant est une des clés pour un meilleur climat scolaire.
A propos de l’UNICEF : L’UNICEF, chargé de veiller au respect des droits de l’enfant partout dans le monde, s’appuie en France sur un accord-cadre signé avec le ministère de l’Éducation nationale pour accompagner les enseignants et les acteurs de l’éducation dans leur mission de sensibilisation aux droits de l’enfant et pour renforcer la citoyenneté et la solidarité chez les jeunes. L’UNICEF France, en s’appuyant sur ses réseaux, sensibilise chaque année plus de 100 000 élèves. L’organisation compte également à ses côtés 100 Clubs Unicef jeunes dans les collèges et 900 Jeunes ambassadeurs dans les lycées. Pour en savoir plus :
http://www.unicef.fr/contenu/actualite-humanitaire-unicef/eduquer-aux-droits-de-l-enfant-2010-10-21