L’adaptation à nos enfants pour plus de résultats dans leur éducation scolaire

La pédagogie idéale existe-t-elle ?

S’il y avait une recette universelle en matière pédagogique, ça se saurait. Nombre de spécialistes de toute nature s’interrogent depuis la nuit des temps sur les bonnes méthodes. Il n’y a pas de règle généralisable parce que chaque être humain est une entité particulière et unique. Il suffit d’écouter les uns et les autres parler de leur éducation.

Ce qui a convenu à l’un a été perçu tout à fait différemment par son voisin. Bien sûr on a tendance à mettre les échecs ou les choses mal vécues sur le compte du corps enseignant. Mais un éducateur n’est qu’une partie de l’éducation. L’enfant arrive à l’école avec sa personnalité propre, avec ses expériences de sa petite enfance, en somme avec une appréhension du monde qui lui est personnel.

La tendance qui voulait qu’à chaque âge corresponde un apprentissage et des savoirs à emmagasiner auxquels l’enfant est tenu de se conformer, est en perte de vitesse. Il y a bien longtemps qu’on s’est rendu compte que cet être en formation n’était pas simplement un réceptacle qu’on pouvait remplir selon le bon vouloir des adultes et selon des schémas préétablis de façon uniforme. L’éducation nationale n’a pas les moyens de pratiquer une pédagogie différenciée en fonction de chaque élève, même si elle a conscience depuis longtemps que nombre d’échecs scolaires proviennent du non respect des rythmes de certains enfants.

Quelle pédagogie privilégier ?

Certaines pédagogies comme la pédagogie alternative Montessori, ont décidé de mettre l’apprenant au centre de l’apprentissage. Elles sont parfois décriées comme étant trop permissives, mais elles ont fait leurs preuves depuis plus d’une centaine d’années. La méthode Montessori repose principalement sur la liberté et le respect du rythme de chaque enfant. Mais liberté ne veut pas dire que l’enfant fait ce qu’il veut, tout au contraire il est amené progressivement à s’auto discipliner et à s’auto corriger par l’exemple et non par ce qu’on lui imposerait d’en haut de façon autoritaire. On l’amène vers l’abstraction par la manipulation d’un matériel adapté et expérimenté qui fait appel à ses sens.

Ces expériences concrètes vont peu à peu le mener à concevoir l’abstraction des mathématiques par exemple au lieu de simplement appliquer des principes qu’il n’a pas pu vérifier avec son corps et qu’il aura donc beaucoup plus de mal à appréhender dans leur globalité. Cette pédagogie s’interdit aussi de donner des qualificatifs à l’enfant qui pourrait s’y voir enfermer sans suggérer chez lui l’envie d’en sortir.

S’il est lent aujourd’hui sur certains aspects des activités, on lui laisse le temps d’acquérir l’expérience ou simplement un peu plus de maturité en mettant en perspective le fait que la croissance et le développement de l’enfant se font par à coups et n’est pas linéaire ni uniforme en fonction uniquement de l’âge.

Publié le 18 septembre 2017 par Anne Vaneson-Bigorgne

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