La revue d’art DADA fête ses 20 ans cette année!

Madame… Monsieur DADA…
Oh, vous pouvez m’appeler simplement DADA.
Vous fêtez vos 20 ans cette année…
On ne donne pas l’âge d’une personne âgée !

Une personne âgée ?

Oui, enfin, dans mon milieu, 20 ans c’est énorme.
Imaginez un peu : à mes débuts, Salvador Dalí et Andy Warhol venaient de mourir, la pyramide du Louvre sortait tout juste de terre, il était plutôt rare de voir des enfants dans les musées. Et en librairies, difficile de trouver des livres pour s’initier à l’art.

Cela dit, pensez-vous vraiment que l’art intéresse les jeunes ?

Non, mais on peut les y amener ! Plus sérieusement, l’avantage des enfants, c’est qu’ils n’ont pas les mêmes a priori que les adultes. Aucune gêne à ne pas connaître tel ou tel artiste. Si l’on trouve un angle intéressant, il est possible de capter leur curiosité. Il serait facile de répéter une même recette : biographie de l’artiste, grandes périodes de son oeuvre, explications techniques. Mais quel ennui ! Au contraire, chaque DADA s’adapte à l’artiste, avec un axe original.

Un exemple ?

On a choisi de présenter Matisse comme un serial painter, avec un ensemble de textes sur son travail en série, ses thèmes de prédilection – la danse, la nature, la musique… – et comment il les décline tout au long de sa vie. On parcourt ainsi l’ensemble de son oeuvre sans s’en rendre compte. C’est cet esprit un peu décalé qui distingue DADA des autres publications créées entretemps.
Mais au début des années 1990, il a fallu batailler pour imposer nos ouvrages.

Vous voulez dire votre « revue » ?

Oui, mais vous savez, la revue DADA s’apparente bien plus à un petit livre qu’à un magazine. Chaque numéro est indépendant, avec son propre sommaire, et nos textes sont écrits pour durer. Côté fabrication aussi : le papier est le même que celui de nombreux catalogues d’art, le choix des images et l’impression sont soignés, et vous ne trouverez aucune page de publicité dans DADA. Enfin, la revue n’est pas diffusée en kiosques, mais en librairies.

Le prix, quand même…

Justement, pour 7,90 euros seulement, vous avez davantage de contenu que dans bon nombre de livres d’initiation à l’art. On essaye de faire en sorte que chaque DADA, ce soit la qualité d’un petit livre d’art pour le prix d’une revue !

Parce que chez DADA, on est à la page (et à l’écran), on a décidé de se lancer dans l’édition numérique. Mais pas pour dupliquer nos contenus papiers; sans intérêt ! On s’est plutôt dit que les tablettes interactives offraient de nouvelles possibilités pour découvrir l’art.

IPAD DADA

Parce que chez DADA, on est à la page (et à l’écran), on a décidé de se lancer dans l’édition numérique. Mais pas pour dupliquer nos contenus papiers; sans intérêt ! On s’est plutôt dit que les tablettes interactives offraient de nouvelles possibilités pour découvrir l’art.
JOUE AVEC l’art est ainsi la première collection d’applications iPad pour découvrir l’univers des artistes. Notre premier titre vient de paraître : JOUE AVEC Léonard de Vinci. Cinq rubriques qui sont autant de manières différentes d’aborder les oeuvres… du bout des doigts !

Livres DADA

DADA réveille le petit monde des monographies ! Deux premiers titres parus depuis le 15 mars 2012 : Graffiti et Matisse.
Voici les plus beaux DADA revus et réédités dans un format livre. De la récup’ ? Pas du tout : un cadeau fait à l’humanité qui cherchait désespérément des revues épuisées, et une nouvelle manière de découvrir DADA pour les autres.

Hop, à DADA ! À paraître en 2012 :
Calder, Monet, Hopper, Basquiat…
Prix public : 14,50 euros

www.revuedada.fr

Publié le 21 mars 2012 par Anne Vaneson-Bigorgne

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