La reconduction du fonds d’amorçage de la réforme des rythmes scolaires est un premier pas

L’Association des Maires de Grandes Villes de France, présidée par Michel Destot, député-maire de Grenoble, se réjouit de la décision du Premier ministre de maintenir pour l’année 2014-2015 un fonds d’amorçage qui permettra de faciliter la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires pour les communes qui ont fait le choix de l’initier à la rentrée 2014. 26 grandes villes membres de l’Association sont concernées selon le recensement effectuée par l’AMGVF : Amiens, Besançon, Bordeaux, Boulogne Billancourt, Cergy Pontoise, Dunkerque, Le Havre, Le Mans, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Montreuil, Mulhouse, Nancy, Nice, Perpignan, Saint Denis, Saint Denis de la Réunion, Saint Etienne, Strasbourg, Toulon, Valence, Versailles, Villeurbanne, Villeneuve d’Ascq.

Cette nouvelle constitue un premier pas. Elle ne doit pas occulter le fait que la réforme implique un besoin de financement supplémentaire récurrent, qu’un fonds d’amorçage ne saurait combler. A ce titre, l’AMGVF demande le dégel de la prestation de service enfance et jeunesse présente dans la convention d’objectif et de gestion de la CNAF, de sorte que les communes puissent tabler sur des financements conventionnés et pluriannuels.

L’AMGVF fut l’une des premières associations d’élus à soutenir la réforme. En octobre 2012, elle avait estimé son coût à 150 euros par enfant et avait appelé le gouvernement à soutenir financièrement les communes, compte tenu de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales. En janvier 2013, elle avait demandé la pérennisation du fonds d’amorçage devant les coûts supplémentaires engendrés par la réforme.

Publié le 15 octobre 2013 par Anne Vaneson-Bigorgne

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