« Stop aux jeux violents : Joue pas, t’as déjà perdu ! »
Pour le Conseil municipal des Jeunes de Rueil-Malmaison, la violence n’est pas un jeu !
Des actions pour diminuer ces pratiques à hauts risques
Grande mobilisation contre les jeux violents dans les établissements scolaires : lors d’une récente réunion plénière, les jeunes élus ont informé l’équipe du Conseil municipal des Jeunes que de plus en plus de jeux violents étaient à déplorer dans les collèges de la ville. Face à cette problématique, ils ont souhaité réagir et proposer de mettre en place une campagne d’information et de sensibilisation aux risques liés à la pratique de ces jeux, en direction à la fois des jeunes et de leurs parents.
Les jeux violents à l’école
Les jeux violents sont une pratique au cours de laquelle un jeune porte atteinte à son corps ou à celui d’un copain en agissant de manière violente ou non sur l’irrigation du cerveau (jeux d’évanouissement) ou sur les parties vitales du corps (jeux d’agression).
27 % des élèves de 6e de collèges publics en France métropolitaine déclarent avoir déjà été frappés dans leur établissement, soit 2 millions d’enfants.
11 % des élèves interrogés, soit 1 million d’enfants ont déjà expérimenté un jeu dangereux. Le jeu le plus souvent cité parmi ceux proposés est le « petit pont massacreur » avec 3,4 % des collégiens qui l’ont déjà expérimenté.
Par ailleurs, seules 4 % des filles ont été obligées de participer à un jeu violent contre 13 % des garçons.
Source : Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, Enquête nationale de victimisation en milieu scolaire 2011.
Une campagne de communication pour sensibiliser les Rueillois
Dans le même temps, la campagne de communication « Stop aux jeux violents : Joue pas, t’as déjà perdu » proposant 7 visuels différents dessiné par les jeunes élus du Conseil municipal des Jeunes de Rueil, sensibilisera les parents et les enfants aux dangers des jeux violents.
Les affiches seront visibles en ville, en affichage urbain et municipal, dans les 7 collèges et les 29 structures dédiés aux jeunes (club de Jeunes, gymnases…).
Deux livrets, un à l’attention des jeunes et un pour leurs parents, sont disponibles à la mairie, dans toutes les mairies annexes et les structures « jeunes ».
Du 2 au 12 avril, les élus du CMJ, l’équipe information jeunesse et des infirmières scolaires seront présents dans les collèges afin d’informer les jeunes sur ce sujet.
Les principaux jeux dangereux
Le petit pont massacreur ou jeu de la canette ou football trash : quand la balle passe entre les jambes du camarade, comme au football, celui-ci se fait taper.
Risques : plaies externes (abdominales), internes, entorses….
Le rond ou le cercle infernal ou le jeu de la ronde : les élèves font un rond sans prévenir et si la personne se retrouve à l’intérieur du cercle, elle se fait taper.
Risques : humiliation, troubles psychologiques, fractures…
Les pétards ou le jeu de la dynamite : allumer des pétards dans la cour à côté des élèves.
Risques : brûlures, plaies à la main, perte auditive et/ou visuelle
Break : il faut toucher par terre quand une personne fait mine de nous taper. Si la personne ne touche pas par terre, elle se fait taper.
Risques : séquelles physiques et psychologiques (fractures, humiliation, soumission…)
La béquille : il ne faut pas regarder le signe que l’élève fait sinon la personne se fait taper.
Risques : fractures, traumatismes, hémorragie
L’anniversaire : le jour de son anniversaire, on se fait soit jeter de la farine, des oeufs…, soit taper.
Risques : fractures, ecchymoses, plaies…
Le casier : les élèves se font enfermer dans les casiers ou s’enferment eux-mêmes.
Risques : étouffement, asphyxie, crise d’angoisse, entorse…