L’étude sur « Le bien-être des enfants dans les pays riches » publiée par l’UNICEF classe la France au 13e rang sur 29 pays étudiés et au 12e rang s’agissant plus particulièrement de la pauvreté des enfants.
Depuis le rapport précédent, la situation n’a pas connu d’amélioration notable. Je ne peux m’en satisfaire alors que, comme le souligne le rapport de l’UNICEF, la France mobilise pour ses enfants d’importants moyens financiers.
Le Gouvernement a engagé et poursuivre un travail de fond centré sur deux objectifs principaux :
– Un ciblage plus efficace des aides financières vers les familles les plus en difficulté.
– Le développement des services aux familles, notamment en matière d’accueil de la petite enfance et d’aide à la parentalité.
Ces mesures ont été annoncées par le Premier Ministre lors de la conclusion de la conférence contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale en décembre dernier. Ces objectifs ont été repris dans la mission portant sur les aides aux familles confiée à Monsieur Bertrand FRAGONARD, Président du Haut Conseil de la Famille.
Le rapport qu’il vient de rendre fait des propositions concrètes dans ce sens. Le Gouvernement examinera celles-ci avec attention et annoncera prochainement les suites qu’il entend leur donner.
Enfin, je m’attacherai à faire du développement des services aux familles une priorité de la convention d’objectifs et de gestion qui doit être renouvelée entre l’Etat et la Caisse nationale d’allocations familiales, convention dont la négociation arrivera bientôt à son terme.
Ce rapport mis à jour par l’UNICEF chaque année nous incite à aller toujours plus loin dans la lutte contre les inégalités sociales. Il sonne comme le rappel d’une nécessité, celle de l’urgence pour tous les enfants victimes de la crise dans notre pays.