Ils cotoient l’extraordinaire…
Chaque jour, sages-femmes, médecins, aides-soignantes et puéricultrices aident des mamans à vivre la naissance de leur enfant dans les meilleures conditions possibles. Ces moments forts, inoubliables, sont leur lot quotidien.
Après le succès de la saison 1, suivie par 2,5 millions de téléspectateurs en moyenne et avec 6,5 millions de vidéos vues en replay sur MYTF1, la chaîne a souhaité mettre à nouveau à l’honneur ces héros de Baby Boom. Pendant près d’un mois, 50 caméras ont filmé 24h/24 l’intimité des familles mais aussi le quotidien du personnel de la maternité de Poissy-Saint-Germain, où naissent chaque année plus de 4 500 bébés.
Baby Boom est un docu du réel hors norme qui offre une authenticité unique.
Encore plus au coeurde l’action…
Pour cette deuxième saison, le personnel hospitalier a ouvert les portes de sa maternité à la production pendant un mois entier. « Nous avons pu travailler au plus près de ces familles et aller encore plus loin dans le suivi et la narration des différents intervenants, que ce soit le corps médical ou les familles. On voit encore plus d’urgences et de situations fortes que dans la saison précédente » commente Angélique Sansonnetti, directrice artistique de l’unité télévision du réel et des événements spéciaux chez Shine France.
« Tout n’est pas toujours rose… »
« Le but était vraiment d’être au coeur de l’action, en ayant notamment la possibilité d’aller au bloc opératoire dans des moments pas toujours faciles ». Le docteur Popowski, chef de clinique, précise que « de nombreuses urgences sont traitées quotidiennement et que, malheureusement, tout n’est pas toujours rose »…
…grace à un dispositif technique élargi
L’émission a été filmée à la façon d’un documentaire, toujours avec la voix de Meredith Grey ( l’héroïne de la série Grey’s Anatomy, ndlr ). Pour Thierry Lachkar, président de Shine France « Avec son système de captation et son ton novateurs, Baby Boom correspond parfaitement à nos valeurs et nos ambitions ». Cette saison, le dispositif technique s’est d’ailleurs étoffé, pour permettre aux téléspectateurs une meilleure immersion : « 10 caméras supplémentaires et autant de micros ont été installés dans toute la maternité en plus des 40 présents l’année dernière, précise Angélique Sansonnetti. La production a donc pu aller filmer dans des salles auxquelles le grand public a très rarement accès ». Une caméra a ainsi été placée « aux urgo », un lieu pas tout à fait comme les autres… Céline, sage-femme, connaît bien cet endroit : « Ici, les mamans passent en consultation avec des sages-femmes pour savoir si elles accoucheront rapidement. Certaines arrivent en ne souhaitant qu’une seule chose : la délivrance ! D’autres, au contraire, redoutent tellement l’accouchement qu’elles espèrent pouvoir repousser l’échéance de quelques jours »…
« Les caméras de Baby Boom ont eu l’autorisation de s’infiltrer dans la salle de réanimation des nouveau-nés où règne une atmosphère vraiment particulière, se souvient Angélique Sansonnetti. Une caméra a également été placée dans le hall d’accueil, ce qui nous a permis de capter des images que l’on n’avait pas dans la saison 1. On y voit notamment des papas y faire les cent pas, appeler leurs familles… L’interminable attente avant la naissance y est perceptible. Enfin, une caméra de travelling à l’entrée de la maternité filmait à la fois les arrivées et les sorties des familles. »
A la rencontre des professionnels
Sages-femmes, médecins, aidessoignantes et puéricultrices : Baby Boom met en lumière ces héros du quotidien. Le personnel hospitalier de la maternité de Poissy-Saint-Germain souligne davantage de proximité entre les caméras et l’intimité de la naissance cette saison…
Françoise Damageux, sage-femme cadre supérieur, remet le programme dans son contexte : « Baby Boom permet une meilleure connaissance des métiers de l’obstétrique. Le quotidien du personnel hospitalier est bien mis en avant même si Baby Boom n’est pas un reportage sur leur métier à proprement parler mais sur l’émotion autour de la naissance. »
« Nous faisons vraiment un métier formidable ! reconnaît Tchernet, une aidesoignante. Cette année, j’ai eu la chance d’assister à un accouchement de triplés. Ce n’est pas donné à tout le monde ! » Le docteur Popowski, chef de clinique, rebondit : « C’est dans des moments comme celui-là que l’on se rend compte à quel point l’extraordinaire peut côtoyer l’ordinaire et tout ce que cela implique, tant au niveau du bonheur, que de l’angoisse et des risques ».
« Malgré les caméras supplémentaires, les tournages ont été peu envahissants grâce à des installations fixes. Le personnel oublie vite leur présence. Les images de cette deuxième saison sont très belles et offrent de nouveaux points de vue aux téléspectateurs. Ils assistent à l’accouchement sous un autre angle où l’on voit mieux naître l’enfant tout en respectant l’intimité de la mère. Ces images permettent davantage de proximité : on n’est pas dans l’émotion guimauve mais dans une vérité ».
Entre professionnalisme et humanité…
Baby Boom est de retour au centre de Poissy Le centre hospitalier de Poissy-Saint-Germain-en-Laye (CHIPS) est un établissement public qui compte plusieurs milliers de professionnels se relayant 24h/24. Il couvre l’ensemble des disciplines de médecine, chirurgie, obstétrique ou biologie, et certains de ses services sont universitaires, comme celui de gynécologieobstétrique, cadre de Baby Boom. Sa maternité voit naître chaque année plus de 4 500 bébés à l’issue de grossesses physiologiques, mais aussi à hauts risques. C’est en effet la seule maternité publique de niveau 3+ dans les Yvelines, c’est-à-dire qui bénéficie non seulement de la présence d’un service de réanimation pour les mères, mais aussi pour les nouveau-nés (« néonatalogie »).
Yves Bloch, directeur du centre hospitalier, témoigne : « Baby Boom peut se voir comme un iceberg : l’émotion et l’humanité qui transparaissent à l’écran sont portées par le professionnalisme des équipes et la qualité de la relation nouée avec les familles prises en charge. La société de production m’a également donné l’assurance qu’au montage, l’émotion ne sacrifierait pas à la dignité des personnes filmées. Il n’y a donc pas de dérive possible pour le centre hospitalier Par ailleurs, ce tournage a été entouré des mêmes précautions que les autres : recueil de l’adhésion des personnes filmées, priorité donnée à la qualité et à la sécurité de la prise en charge médicale. Concrètement, et comme pour la saison 1, les droits des patients et des professionnels ont fait l’objet d’une convention tandis qu’une sage-femme et un médecin ont pré-visionné les épisodes afin de garantir la cohérence globale de la série documentaire sur les plans médicaux, éthiques et déontologiques. La société de production s’est également engagée à détruire les rushes non utilisés dans les épisodes diffusés.
Chiffres clés 2011 : 3 348 professionnels (dont 82 sages-femmes,
294 médecins)
– 150 internes et étudiants en médecine et pharmacie
– 85 400 passages aux urgences (dont 17 000 aux urgences gynécoobstétricales
et 21 118 aux urgences pédiatriques)
– 4 593 naissances et 4 445 accouchements
– 1 261 lits et places.
Pour en savoir plus : chi-poissy-st-germain.fr