Que ce soit à leur domicile ou dans une structure collective, elles sont aux côtés des enfants parfois dès l’âge de 10 semaines (âge légal d’accueil des nourrissons dans des structures de garde) et jusqu’à ce qu’ils soient scolarisés au cours de l’année de leurs 3 ans.
En quoi consiste ce métier en crèche ?
Dans une journée de garde, l’auxiliaire de puériculture veille à la sécurité affective et physique de l’enfant. Selon le référentiel inhérent à sa profession, elle participe à l’alimentation de l’enfant, à son confort, à son éveil via la mise en place d’activités, à l’acquisition du langage et de la marche, à l’hygiène (change, propreté…), fait le lien avec le parent qui le dépose et le reprend, etc.
L’auxiliaire de puériculture doit fait preuve d’affection tout en gardant une distance de bon aloi, car au cours d’une journée, elle peut avoir à consoler un chagrin ou une peur. Aimer les enfants ne suffit pas, il faut également les aider à grandir en étant structurée et imaginative tout à la fois.
L’accueil et l’intégration de jeunes enfants porteurs de handicaps, en situation difficile ou encore atteints de pathologie font également partie de la fonction et du public accueilli en crèche.
Quels sont les diplômes requis ?
Le diplôme d’état d’auxiliaire (D.E.) d’auxiliaire de puériculture permet de se former au développement de l’enfant à des fins d’autonomie, de bien-être, d’éveil, etc.
Pour intégrer ce diplôme qui se prépare en un an et est obligatoire pour exercer ce métier, il faut avoir un niveau équivalent à la classe de 3ème. A défaut, une formation est accessible sur examens à condition d’avoir au moins 17 ans. Être titulaire d’un baccalauréat ou d’autres diplômes peut dispenser de certaines épreuves d’admissibilité.
Bienveillante et engagée, sensible au développement et à l’épanouissement du jeune public, l’auxiliaire sait trouver les mots pour rassurer les parents, nouer un contact privilégier avec eux et les tenir informés du déroulement de la journée de leur-s enfant-s. Elle est un véritable trait d’union entre l’enfant et la famille.
Anne Vaneson-Bigorgne