Quel type de parents êtes-vous ?rn

Nous avons réalisé une enquête sur la perception qu’ont les parents des réseaux sociaux. Après avoir interrogé une centaine de parents et d’initiés à partir d’une vidéo présentant les nouveaux usages et les dangers inhérents au web 2.0, l’étude a permis de faire ressortir cinq tendances qui se dégagent nettement : les pédagogues, les inquiets, les fatalistes, les optimistes et les réfractaires.

Les pédagogues
Cette catégorie de parents insiste sur l’importance de maintenir le dialogue, de conserver une relation de confiance avec ses enfants pour que les messages de prévention puissent être entendus. Quelles actions sont à mettre en place pour informer et sensibiliser les jeunes internautes aux dangers du Web 2.0?

•Être au fait de l’évolution des technologies pour être en mesure de paramétrer convenablement son compte pour éviter l’exposition d’informations personnelles.
•Ajouter son enfant parmi ses contacts Facebook, cette présence prend le rôle de garde fou, dissuadant peut-être l’adolescent de publier des informations pouvant être lues par ses parents.
•Réguler le temps passé devant l’ordinateur grâce à un contrôle parental.

Les inquiets

Trois thèmes les préoccupent particulièrement :

•La protection de la vie privée représente leur plus grande inquiétude : « Dévoiler sa vie privée peut être déstabilisant pour des ados en manque de repères ». De plus, ils n’ont souvent pas conscience que « le Net n’oublie rien ».
•L’addiction est souvent citée ; les familles réalisent que la vie sociale réelle de leurs enfants disparait progressivement au profit de relations virtuelles qui «donnent l’illusion d’une vie sociale et galvaudent le terme d’« ami » ».
•Sans parler de la démarche commerciale inhérente à ces outils qui pose également le problème de la collecte d’informations faite à l’insu des enfants dans des buts lucratifs. Les parents s’insurgent en particulier du paramétrage par défaut de certains services visant à maximiser leur potentiel commercial.

Les optimistes
A un âge où la communication parent-enfant est parfois problématique, les réseaux sociaux sont vus par certains comme des tremplins permettant à leur enfant de se libérer de leur timidité. D’ailleurs, ils apprécient réellement d’avoir plus souvent leur progéniture à la maison, même si elle reste scotchée à l’ordinateur. Certains vont même jusqu’à s’interroger sur la réalité des dangers évoqués : « Finalement, est-ce plus dangereux que de trainer dans la rue ? ».

Les fatalistes
Ces parents ont conscience qu’il sera de moins en moins aisé d’échapper aux réseaux sociaux et que leurs adolescents sont les premiers suiveurs de cette tendance. Ces nouvelles plateformes témoigneraient selon eux d’une évolution inéluctable de la société. Beaucoup évoquent également la difficulté d’interdire aux adolescents d’utiliser les réseaux sociaux sans prendre le risque de les marginaliser par rapport à leurs camarades et savent combien l’interdiction est excitante à braver.

Les réfractaires
Cette dernière catégorie concerne une minorité qui pense que « Les réseaux sociaux ne servent à rien », et que ces derniers ne peuvent être que nocifs pour les enfants. Qu’ils doivent donc leur être interdits, au moins jusqu’à 15 ans afin d’éviter les problèmes

source : Profiltechnology.com
http://www.profiltechnology.com/fr/index.aspx

Publié le 3 février 2011 par Anne Vaneson-Bigorgne

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