Sita Productions et la Cie Colette Roumanoff présentent Le Petit Chaperon Rouge

D’après Charles Perrault , Adaptation et mise en scène de Colette Roumanoff
Costumes et Décors Katherine Roumanoff, Musique de Jérôme Lemonnier
Chorégraphie Marie-Jo Buffon, Lumières Nicolas Bats

A partir du 22 septembre 2007 au Théâtre Fontaine, Paris 9eme
Durée : 55 minutes, Spectacle musical tout public à partir de 4-5 ans

Un petit chaperon rouge qui ne se laisse pas embobiner par le loup, un agneau tout rose et rigolo, une mère grand un peu gouailleuse; un piètre chasseur… Le célèbre conte de Perrault revisité de façon ludique et moderne. Des costumes colorés et bien pensés, une jolie mélodie, des chansons… Un vrai divertissement pour petits et grands.
L’histoire d’une petite fille mignonne à croquer qui, en allant chez sa grand-mère malade, bavarde sans penser à mal avec un loup fort aimable. L’animal rusé et affamé prend la place et la voix de la grand-mère. Mais le Chaperon Rouge a plus d’un tour dans son petit panier: elle connaît la fable du « Loup et de l’Agneau », elle sait danser, chanter et se servir de son portable. Le loup finit tout aplati.

Résumé 
Imbibée des recommandations d’une maman pleine de bonnes intentions, le Petit Chaperon Rouge s’en va chantonnant pour aller voir sa grand mère malade. Elle incarne la jeunesse innocente et la joie de vivre. Elle attire sans le savoir un destin cruel qui se répète. Sa naïveté, bien qu’émoussée par la littérature: elle connaît par coeur la Fable de la Fontaine, joue en chemin au « Loup et à l’Agneau », que l’on voit apparaître grandeur nature, succombe au charme du méchant loup.
Le loup la joue « copain-copain », installe la confiance et soutire des confidences, le Petit Chaperon Rouge lui donne en échange de sa considération le code de la porte. Le sort en est jeté : le loup dévore la grand mère et s’installe dans son lit pour jouer la grande scène des questions réponses qui font la joie des enfants.
– Oh ! Comme vous avez de grandes oreilles !
– C’est pour mieux t’entendre mon enfant.
S’appuyant sur le conte original Colette Roumanoff s’amuse, l’air de rien, à faire passer des messages bien sentis pour l’éducation des enfants d’aujourd’hui.
Le Petit Chaperon Rouge, qui n’a pas envie de se faire croquer par le loup, apprend à réfléchir, à se fier à ses impressions profondes et à agir en conséquence. Une leçon de débrouillardise dont le loup, affamé comme il se doit, ne sortira pas indemne.
Le chasseur sûr de lui, a des opinions sur tout mais ne se rend pas compte de l’imminence du danger. La grand mère, régurgitée par le loup, encore toute tremblante, est émouvante de tendresse. Une occasion pour Colette Roumanoff de parler des rapports entre générations, du savoir qui se transmet sans faux semblants, par des explications simples et vraies qui répondent aux préoccupations essentielles de l’enfant qui grandit.
Quand l’émotion est trop forte, les personnages s’expriment en danse et en chanson. Les musiques composées par Jérôme Lemonnier trottent dans la tête des spectateurs longtemps après le spectacle. Les chorégraphies sont drôles et légères. Les costumes et les décors de Katherine Roumanoff participent à l’enchantement. Le mélange réussi entre conte traditionnel et modernité font de ce Chaperon Rouge un spectacle plein de sens qui touche et émerveille toutes les générations.

Colette Roumanoff 
Diplômée de l’Ecole des Sciences Politiques de Paris, Licenciée en Droit, elle
a travaillé dans des domaines aussi différents que le stylisme, le journalisme, la production de ballets, la politique, la musique, elle s’est consacrée au théâtre en créant sa compagnie.
Quand elle monte une pièce classique, son but est de redonner une actualité au texte en le confrontant à l’expérience de la vie, aux sentiments et aux émotions d’aujourd’hui. Pour elle la culture n’est pas lettre morte ou monument historique, c’est une nourriture qui doit pouvoir être assimilée pour exister et vivre dans le cœur et l’esprit des gens.
Grâce à une mise en scène claire et transparente, où les comédiens trouvent une vraie liberté de jeu et d’expression, elle arrive à donner à des textes bien connus une nouveauté surprenante. Elle est entourée d’une troupe d’acteurs fidèles qui passant allègrement d’une pièce à une autre, développent au fil des années une connaissance intime d’un théâtre où se rassemblent la spontanéité du jeu, les couleurs de la vie et la consistance du sens.
Colette Roumanoff est venue au théâtre par le chemin des écoliers. De 1987 à 1997 elle a collaboré avec sa fille Anne à la mise en scène et l’écriture des sketches. Elle a commencé par faire travailler des enfants pendant plusieurs années. La naissance de la compagnie a coïncidé avec la création des Fourberies de Scapin en 1993, qui dès les premières représentations a rencontré un accueil sensible et chaleureux du public.
C’est pour de jeunes élèves qu’elle a commencé à adapter les contes de Perrault en pièce de théâtre. Ces adaptations, destinées aux enfants autant qu’aux adultes, répondent aux questionnements propres à chaque histoire. L’humour et la fantaisie habillent un discours à plusieurs niveaux.
Après s’être penché sur le destin de « Peau d’Ane », de « Cendrillon » et celui de « Blanche Neige » (Plus belle que toi), Colette Roumanoff présente aujourd’hui son « Petit Chaperon Rouge ».

Jérôme Lemonnier Trois prix d’Ecriture (harmonie, contrepoint, fugue) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il a composé la musique de nombreux spectacles de la compagnie (Cendrillon, Le Bourgeois Gentilhomme, Plus belle que toi, Dim Dam Doum, Le Malade Imaginaire). Il a été nominé aux Césars 2007 dans la catégorie « Meilleure musique écrite pour un film » pour « La Tourneuse de pages » de Denis Dercourt.

Katherine Roumanoff crée tous les costumes de la compagnie.
Marie Jo Buffon A la fois danseuse, chorégraphe et comédienne.
Nicolas Bats Créateur lumières formé à l’ENSATT, compose les lumières de la compagnie au Théâtre Fontaine et en tournée, en parallèle il assure des créations notamment au Théâtre de la Ville.

Valentine Erlich, le Chaperon Rouge, interprète Javotte dans « Cendrillon », Fanchette dans  « le Mariage de Figaro », Louison dans « le Malade Imaginaire » Elise dans « L’avare »
Valériane de Villeneuve, La Grand-Mère, l’Agneau joue la Marraine dans « Peau d’Ane ». Elle a chanté dans « L’auberge du cheval Blanc » « La Vie Parisienne », joué dans « Le Charlatan » de Robert Lamoureux et tourné dans plusieurs films de Pascal Thomas dont « L’heure zéro » qui sortira bientôt.
Patrick Alluin Les Loups, le Chasseur, joue dans « Plus Belle que toi » et dans « Les Fourberies de Scapin ». Il a mis en scène la comédie musicale « Epouse-moi » actuellement au Méry.

Confidences du metteur en scène
Dans le conte de Perrault (1697) le Petit Chaperon Rouge est dévoré « sans autre forme de procès » tout comme l’agneau de la Fable de la Fontaine (1670), et c’est ce qui m’a donné l’idée de rapprocher les deux histoires. Les frères Grimm (1812) racontent comment la fillette et sa grand-mère sont sauvées par un chasseur.

Réécriture du conte : Comment se tirer d’un mauvais pas?
La peur du loup : Si ce conte fascine tant les enfants et les parents c’est qu’il véhicule des images inconscientes fortes. Ainsi le loup du conte est une image de la mère: il a dans son ventre la grand-mère et la petite fille, une succession des générations. La mentalité enfantine ou primitive imagine que si l’enfant est dans le ventre de la mère, c’est qu’elle l’a d’abord avalé.
La morale en vers de Perrault sur « les loups doucereux » ne laisse aucun doute sur la signification du conte : il s’agit de mettre en garde les jeunes filles contre de mauvaises rencontres. Dans la réécriture du conte, j’ai voulu montrer comment faire face aux dangers de la vie qui sont souvent différents de ceux que l’on a imaginés.

Source: Urban RP au nom de Sita Productions et la Compagnie Colette Roumanoff

Publié le 22 novembre 2007 par Anne Vaneson-Bigorgne

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