Depuis le 1er janvier 2016, les employeurs du secteur privé (à l’exception des particuliers employeurs) se doivent de proposer une mutuelle complémentaire de santé collective à tous leurs salariés qui n’en disposent pas déjà et ce, quelle que soit leur ancienneté. Etendre la couverture à la famille du salarié (le conjoint et/ou les enfants) est une possibilité, mais de relève pas d’une obligation.
- S’il bénéficie déjà d’une couverture collective ;
- S’il a déjà une couverture complémentaire ;
- S’il est en contrat à durée déterminée de moins de 3 mois ;
- S’il travaille dans l’entreprise à temps partiel ou encore s’il est apprenti et que la cotisation est supérieure ou égale à 10 % de son salaire.
A quoi sert une mutuelle ?
Lorsque l’on est affilié au régime général ou local de la Sécurité sociale, le ticket modérateur est pris en charge ainsi que le tarif conventionné, mais si l’on veut être remboursé de tout ou partie de certains dépassements d’honoraires ou de frais médicaux, dentaires ou d’appareillages optiques ou auditifs… il est conseillé de souscrire à une mutuelle complémentaire soit par l’intermédiaire de son employeur lorsque l’on est salarié (sauf éventuellement pour les cas ci-dessus) soit de façon individuelle si l’on n’est pas salarié.
Comment la choisir ?
En fonction de sa situation, il est possible de changer de mutuelle afin d’être mieux couvert et au meilleur tarif pour tous les membres de sa famille. Lorsque l’on est parents, être attentifs à la façon dont l’orthodontie, les frais d’optique, l’orthophonie, l’existence ou non d’une prime de naissance, la prise en charge des frais de maternité, de cures thermales, des pratiques qui relèvent de la médecine douce comme l’ostéopathie… peut permettre de bien choisir sa mutuelle selon les besoins de sa famille.
Bien choisir sa mutuelle familiale permet de faire des économies sur les dépenses de santé à venir, cela mérite de prendre le temps de comparer les différentes formules proposées par les assurances et les mutuelles.
Anne Vaneson-Bigorgne
