Medec 2009 du 11 au 13 mars 2009 au Palais des Congrès Paris (2)

** « Prise en charge médicale » : Trois thématiques sont privilégiées pour le Medec 2009.
1 – Les cancers : le combat pour la qualité de vie
2 – Les vaccins : lesquels privilégier et pour qui ?
3 – La prévention des accidents cardiaques
Ces trois thématiques sont apparues comme les plus d’actualité en termes de formation des
médecins une formation des plus fines et sans doute des plus préoccupantes pour le patient

1 – Cancers : le combat pour une meilleure qualité de vie
Le cancer est la maladie qui inquiète le plus les Français. C’est vers le médecin généraliste
que 49 % d’entre eux se tourneraient d’abord en priorité pour avoir des informations sur le
cancer2. La commission Grünfeld doit remettre ses recommandations fin janvier pour donner
« un nouvel élan » au Plan Cancer II (2009-2013). Les généralistes ont de plus en plus de
patients concernés qu’ils suivent avant, pendant et après leur maladie. Leur donner des
bonnes informations mais aussi une meilleure qualité de vie, tels sont les objectifs tracés par
les instances publiques.

Même si la prise en charge des patients est assurée par un secteur spécialisé en
cancérologie, le médecin traitant du patient est de plus en plus impliqué dans son suivi. Il
doit assurer la continuité des soins entre la ville et l’hôpital et le lien avec le médecin
oncologue. Le nombre de patients touché par le cancer et ses suites est de plus en plus
important pour trois raisons.
Le nombre de nouveaux cas dépistés est plus important (320 000 nouveaux cas de cancer
sont diagnostiqués dans l’année), la survie à 5 ans est améliorée (soit 60 % en moyenne,
selon les chiffres d’Eurocancer 2008) et les hospitalisations sont plus brèves. Ainsi et de plus
en plus, la plus longue partie du traitement de la maladie a lieu en ville, avec le médecin
traitant, voire pour les soins de suite avec une infirmière qui administre les chimiothérapies à
domicile.

Sans parler de son rôle dans le dépistage, le généraliste a la charge d’accompagner les
malades du cancer. Il est en grande partie responsable de la « prise en charge globale » du
patient qui demande « un savoir faire » et « un savoir être », comme le souligne le cadre de
formation définie par l’Inca (psychologie, philosophie, communication)3.
Il doit améliorer la « qualité de vie de (ses) patients » dans cette maladie, qui, selon tous les
témoignages, est très difficile à traverser (une des missions soulignées par la Ministre de la
santé, Roselyne Bachelot lors de son discours de lancement de la commission Jean-Pierre
Grünfeld4).

2 – Vaccins : le maximum de nouveautés mais comment s’y retrouver ?
Bientôt contre le cancer de la peau, contre le paludisme, ou le cancer de l’ovaire, déjà contre le cancer du col de l’utérus, les gastro-entérites ….la vaccinologie est un des domaines les plus riches en innovation et en recherche. Les vaccins sont au cœur de l’actualité médicale. Le rapport bénéfice/risque est régulièrement évalué comme dans le cas de l’hépatite B et les recommandations évoluent vite.
Aujourd’hui les vaccins se révèlent de plus en plus ciblés sur les groupes à risques : les jeunes filles, les migrants, l’entourage des nourrissons, les personnes âgées, les voyageurs…. Les parents comme les médecins s’interrogent.

Les questions que l’on se pose :
– Un relâchement de la vaccination sur les « anciens » vaccins ?
Les enfants de 11 ans ne seraient pas bien vaccinés contre le ROR (74,2 % pour la seconde vaccination5). Il y aurait eu quelques centaines de cas de rougeole cette année.
– Les craintes concernant les risques de sclérose en plaques sur le vaccin contre l’hépatite B ? Elles n’ont pas été levées dans la population (38,3 % seulement des enfants de 11 ans) bien qu’on rappelle aussi la gravité de l’hépatite B. Mais quel parent averti peut évaluer le rapport bénéfice/risque ?
– L’âge de la vaccination des jeunes filles contre le risque d’infection à papillomavirus ? à
14 ans mais aussi après si elles n’ont pas eu de rapport sexuel ou même un an après. Et
pourquoi pas avant ? N’y a-t-il pas des risques à la vaccination ? Pas simple à expliquer…
– Vaccination du BCG recommandée chez certains groupes d’enfants à risques de contracter la tuberculose.
– Les nourrissons sont en danger face à la coqueluche mais trop petits pour être vaccinés,
on préfère vacciner les futurs parents et la famille proche… (la stratégie du « cocooning »).
– Le vaccin contre la grippe à destination des personnes âgées et des personnels de santé
remplit-il ses promesses ?

Beaucoup de vaccins sont disponibles. Les espoirs de vaccins sont nombreux : le paludisme, la grippe aviaire, le sida…mais dans les pays occidentaux, de plus en plus de personnes « échappent » volontairement à la vaccination et celle-ci se fait plus ciblée.
Le Pr Daniel Floret, président du Comité Technique des Vaccinations (CTV), explique que la
politique française en matière de vaccination vise à réduire la mortalité. Le CTV « donne son
avis pour chaque vaccin sur le schéma vaccinal : généralisation ou ciblage des populations à
risques, l’âge des vaccinés, la périodicité, les rappels… ».

Ce schéma évolue régulièrement, il faut se tenir informé et les médecins généralistes ont
exprimé leurs besoins d’informations précises pour mieux comprendre les changements
dans le calendrier vaccinal.

3 – Prévention des infarctus : des nouveaux arguments
Pour éviter les infarctus des moins de 45 ans, comment faire passer les messages de
prévention sur le cholestérol et sur l’hypertension ? Les généralistes s’inscrivent en nombre
dans les sessions qui concernent la prévention cardio-vasculaire. Le bilan lipidique régulier
est-il une solution pour sensibiliser les patients ? Comment faire passer les recommandations internationales sans avoir l’air d’un moraliste ?

Le Medec 2009, c’est aussi des sessions d’actualité dans tous les domaines :

– Addictologie : les conséquences psychiques du sevrage tabagique
– Infectiologie : infections nosocomiales – implications pour les généralistes
– Pédiatrie : maltraitance – troubles du sommeil
– Gynécologie : discussion sur la contraception chez la femme de plus de 40 ans : place
réservée à la stérilisation tubaire/THS. Bénéfices risques chez les femmes de 50 à 60 ans.
– Pneumologie : environnement et santé respiratoire et grandes études / lectures critiques.
– Psychiatrie : le syndrome d’hyperactivité/ les TCA / Iatrogénie des psychotropes.
– Nutria : la vitamine D / nutrition et cancer

Rendez-vous au Palais des Congrès dès le 11 Mars, Porte Maillot à Paris. Le programme
est consultable sur le site www.lemedec.com

5 espaces pour se former et s’informer
Cette année, 5 espaces différents dédiés à :
1- L’Industrie pharmaceutique : médicaments et innovation thérapeutiques
2- Med-expo : pour l’équipement et la gestion du cabinet médical
3- Informedica : tout ce qui concerne l’informatique et les NTIC santé
4- Nutria : formation des médecins à la nutrition
5- Village emploi : connaître les possibilités de carrières et les reconversions

Source: Ruder Finn France au nom du medec

Publié le 5 février 2009 par Anne Vaneson-Bigorgne

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