Un travail considérable est mené en amont :
* réflexion et conception des protocoles de traitement au niveau national et international au sein de 21 comités d’experts ;
* articulation avec la recherche biologique ;
* information et recueil de l’adhésion des parents et, si possible, de l’enfant ;
* suivi des textes réglementaires ;
* recueil des données par du personnel qualifié ;
* analyse de celles-ci et publication des résultats.
Les protocoles ont pour objet d’améliorer le taux de guérison, tout en diminuant les complications et les séquelles :
* Pour les cancers de bon pronostic (risque de rechute très faible), les essais thérapeutiques menés ont pour objet de tester des traitements moins agressifs afin de diminuer le risque de séquelles mais
sans prendre de risque sur les chances de guérison,
* Pour les cancers de pronostic plus réservé, les essais thérapeutiques testent une intensification du traitement ou de nouvelles approches. Certains cancers conservent en effet un pronostic très
péjoratif en raison de leur nature, de leur extension importante au moment du diagnostic, ou de l’acquisition d’une résistance à la chimiothérapie.
Des innovations thérapeutiques sont nécessaires pour tenter d’en améliorer les résultats :
* L’utilisation de nouveaux médicaments qui étaient testés principalement chez l’adulte,
* La thérapie cellulaire.
La recherche permet aussi d’avancer sur différentes études :
* Les études concernant les méthodes de diagnostic et le pronostic
Objectif : définir dans les meilleures conditions possibles l’extension du cancer au moment du diagnostic, les facteurs qui conditionnent le risque de rechute et préciser la qualité de la rémission obtenue à l’issue
du traitement.
* Les études de psycho-oncologie
Elles permettent comprendre la dimension de la prise en charge psychologique des enfants et adolescents atteints de cancer.
* Les études sur la qualité de vie des patients
Elles concernent la connaissance des complications aiguës ou différées liées à la maladie ou au traitement, ainsi que les séquelles définitives tardives ainsi que l’évaluation spécifique de la qualité de
vie, ressentie par le patient lui-même et sa famille, pendant et après le traitement.
La recherche et ses succès sont donc au coeur de l’avancement de la lutte contre les cancers et les leucémies, notamment chez l’enfant et l’adolescent. Le Plan Cancer lancé en 2003 a mis en
exergue l’importance de cette « sur-spécialité pédiatrique » au nom de l’intérêt de l’enfant.
En France cette recherche est pratiquée dans les 32 centres de cancérologie pédiatrique, en lien avec les centres européens et internationaux, permettant d’inclure un plus grand nombre de malades dans les
protocoles thérapeutiques, augmentant ainsi le nombre de données tant en recherche clinique que transversale (de la clinique à la biologie et de la biologie au malade)
Des chiffres parlants…
* En France, chaque année 2200 nouveaux cas sont observés, chez l’enfant de 0 à 18 ans.
* Le cancer est la deuxième cause de mortalité chez l’enfant de 1 à 15 ans. 1 enfant sur 450 est atteint avant l’âge de 15 ans, 1 sur 350 avant 18 ans.
* 20 à 25 % des enfants ne guérissent pas malgré des progrès importants.
Face à cette réalité difficile, la Fédération Enfants et Santé se bat au quotidien pour aider Chercheurs, Médecins, Famille, Enfants et Adolescents.
Organisation d’une Campagne nationale annuelle Enfants et Santé
Dans le cadre de la campagne nationale annuelle «Enfants et Santé » organise chaque année un concours de poèmes avec les élèves de CM2 de France.
En effet, les enfants, qui aiment s’impliquer dans de belles causes, sont les meilleurs vecteurs de communication dans les familles.
Guidés durant toute l’année dans le cadre d’un projet de classe ou d’école, les élèves ont appréhendé le sujet grâce à un projet éducatif transversal (dans différentes matières en adéquation avec le programme)
avec leur enseignant.
L’édition 2010 est déjà lancée… Toutes les classes qui souhaitent rejoindre ce projet peuvent s’inscrire sur enfants-sante.asso.fr
REJOIGNEZ NOUS !
Source :Agence Wellcom au nom de la Fédération Enfants et Santé
