Une enquête Opinion Way /Savoir Livre
* 94% des parents et 85% des enseignants sont favorables à la définition au niveau national d’un cartable essentiel de livres pour chaque enfant à l’école primaire.
* 91% des parents et 92% des enseignants sont favorables à la définition au niveau national d’un équipement minimum en ressources numériques pour la classe.
* 85% des maires se prononcent également en faveur de la définition d’un équipement essentiel (minimum et indispensable) à l’école primaire.
Partenaires naturels de la sphère éducative, les éditeurs scolaires ont fait appel à Opinion Way pour dresser un état des lieux des équipements pédagogiques en usage au primaire ainsi que des attentes de l’école du XXIe siècle vis-à-vis des manuels et des ressources numériques.
L’instauration d’un « cartable essentiel de livres » suscite un large consensus de l’ensemble des acteurs
-Un « cartable essentiel de livres » pour garantir l’équité, l’égalité et la conformité aux programmes
Sa mise en place permettrait :
– plus d’équité entre les enfants de toutes les écoles pour 93% des parents et 92% des enseignants ;
– de garantir l’égalité des chances au niveau national pour 91% des parents et 85% des enseignants ;
– une mise en conformité plus rapide aux programmes en vigueur pour 92% des parents et 84% des enseignants.
– Un « cartable essentiel » composé a minima de 4 à 6 livres, suivant les niveaux
Le cartable essentiel décrit par les parents, les enseignants et les directeurs d’écoles se compose d’un ensemble de livres indispensables. Globalement, les attentes sont aussi fortes chez les enseignants et les parents, même si les parents souhaitent davantage de livres, notamment en histoire/géographie, et en grammaire/conjugaison au cycle 2, et en langues et sciences au cycle 3.
– Au cycle II, ce cartable comporterait au moins un manuel ou un fichier de mathématiques, un manuel de lecture, un dictionnaire et un livre de littérature Jeunesse.
– Au cycle III, ce cartable comporterait au moins un manuel de mathématiques, un manuel de français, un dictionnaire, un livre de littérature Jeunesse, un livre de grammaire et de conjugaison, un manuel d’histoire et de géographie.
Le paradoxe du manuel : malgré un très fort attachement… il reste le parent pauvre des équipements pédagogiques
– Le manuel scolaire : utile, pratique et rassurant
– Le manuel scolaire est jugé utile voire indispensable par 98% des parents et des enseignants ; 82% des parents et 80% des enseignants se disent attachés à son utilisation.
– 89% des parents estiment que le manuel est pratique pour savoir ce que les enfants apprennent et rassurant (87%) car il permet de disposer d’un support conforme aux programmes.
– 85% des enseignants y voient un outil rassurant, en complément de leur préparation de cours, ainsi qu’une source essentielle d’activités et d’exercices.
1 Étude Opinion Way / Savoir Livre menée du 9 janvier au 20 février 2012 auprès de 309 maires, 512 parents, 589 enseignants et 277 directeurs d’écoles
– Des équipements hétérogènes, caractérisés par le manque de crédits et l’obsolescence dans certaines disciplines
– 10% des élèves n’ont pas de manuel de lecture (ou de français), 10% n’ont pas de manuel (ou de fichier) de mathématiques, plus de 40% n’ont pas de manuel d’histoire et de géographie.
– Seules 2 disciplines sur 9 (mathématiques et français) sont enseignées avec des manuels majoritairement conformes aux programmes (60%), les livres des autres disciplines étant manquants ou non conformes à plus de 80%. Pourtant, 95% des parents considèrent que les enfants devraient tous avoir des manuels conformes aux programmes.
– En cause, le manque de crédits pour 80% des enseignants qui ne peuvent remplacer les manuels obsolètes de leur classe… et recourent fréquemment à la photocopie (69%), alors même qu’ils souhaiteraient réduire cette pratique (57%).
