Xavier Darcos vient de décider la suppression des cours du samedi matin pour tous les élèves du primaire dès la rentrée 2008

Cette décision met fin à une situation incohérente, source de nombreux problèmes pour tous les parents. Les heures de cours ainsi libérées profiteront aux élèves les plus en difficulté à travers un accompagnement personnalisé à d’autres moments de la semaine.
Enfin, les écoles resteront ouvertes, là où c’est nécessaire, le samedi matin pour proposer aux élèves qui le souhaitent des activités culturelles ou sportives.
Pourquoi cette décision a-t-elle été prise ?

Parce qu’actuellement, nous sommes en présence d’une grande confusion, certains élèves travaillent le samedi, d’autres pas, certains travaillent un samedi sur deux, un samedi sur trois. Le calendrier national est donc une fiction car il n’est pas appliqué dans la quasi-totalité des départements.
Il y a un temps pour l’école, et un temps pour permettre aux familles de se retrouver. C’est déjà bien assez compliqué de s’organiser quand on travaille toute la semaine, quand on est divorcé ou à la tête d’une famille recomposée.
Parce que les élèves français font beaucoup plus d’heures de cours que leurs voisins européens.
En effet, la charge horaire actuelle des élèves à l’école primaire est beaucoup plus importante que dans la moyenne des autres pays européens : le nombre annuel d’heures d’instruction obligatoire est de plus de 900 heures par an en France.
Le temps moyen d’instruction obligatoire est de 740 heures par an en Suède ; il est compris entre 630 et 770 heures par an en Allemagne et entre 530 et 650 heures par an en Finlande. Et pourtant, leurs systèmes scolaires sont performants.
En France, malgré un nombre d’heures bien supérieur à celui de ses voisins, l’école primaire ne parvient pas encore à résoudre les difficultés d’environ 15% des élèves, comme l’a souligné le Haut Conseil de l’éducation.
Cette mesure sera la pierre angulaire de la réforme de l’école primaire

Ces heures gagnées, qui ne sont pas indispensables pour la majorité des élèves, seront mises au service de ceux qui en ont vraiment besoin.
Les heures de cours du samedi matin, ainsi libérées, ne seront pas perdues : elles seront réemployées à d’autres moments pour permettre un accompagnement personnalisé, en petits groupes, des élèves en difficulté.
Cette mesure permettra de faire en sorte que nul ne rentre au collège sans savoir parfaitement lire, écrire et compter. Et pour cela, il faut traiter les difficultés à mesure qu’elles apparaissent et avant qu’elles ne deviennent irrémédiables en repensant l’organisation des enseignements.
Les modalités pratiques de cette mesure en faveur des élèves les plus en difficulté seront discutées avec les représentants des enseignants et des familles et précisées fin octobre en même temps que les autres mesures concernant l’école primaire.
Pour autant les écoles primaires ne seront pas fermées le samedi matin : le ministre de l’Éducation nationale a souhaité que, là où cela est nécessaire, l’école reste ouverte et propose aux élèves qui le souhaitent des activités d’éveil culturelles, artistiques ou sportives.
Cette mesure répond à un objectif fixé par le Président de la République dans sa lettre aux éducateurs : faire en sorte que nul ne rentre au collège sans savoir parfaitement lire, écrire et compter.

Xavier Darcos
Source www.education.gouv.fr
© www.education.gouv.fr – M.E.N.

Publié le 30 septembre 2007 par Anne Vaneson-Bigorgne

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