La généalogie, un nouveau loisir pour vos enfants

Exit l’image un peu désuète de la généalogie ! Aujourd’hui, construire un arbre généalogique avec ses enfants, c’est tendance. A l’heure où la famille manque souvent de repères, rechercher ses origines permet de trouver un ancrage dans l’histoire familiale.

En plus, cela permet de passer du temps avec ses enfants, tout en s’amusant et en les aidant à se construire. Si par le passé, il était fastidieux de faire des recherches, Internet facilite beaucoup les démarches. Ainsi, le site Ancestry est une mine d’informations pour constituer facilement son arbre généalogique : il contient 8 milliards de données généalogiques dans ses 28 000 collections historiques, incluant plus de 65 millions de noms français.
A ce jour, le réseau compte plus de 1 milliard de noms et 18,5 millions de photos répartis dans plus de 10,5 millions d’arbres généalogiques.
Il s’enrichit ainsi en moyenne de 80 000 arbres par semaine.

D’où je viens ?
C’est en général vers 5 ou 6 ans qu’un enfant commence à se poser cette
question. Construire un arbre généalogique constitue alors un moyen
concret et ludique de répondre à ses interrogations existentielles. Le constituer avec lui, permet en plus de resserrer les liens intergénérationnels.

Une véritable aide pour les enfants des familles recomposées ou monoparentales
Une famille sur 5 est monoparentale et dans 3/4 des cas, cette situation est liée à la séparation des parents. Ainsi, 4,3 millions d’enfants vivent dans une famille monoparentale ou recomposée.*
Faire un arbre généalogique leur permettra de mieux se situer dans cette filiation, de trouver leur place et de comprendre qu’il leur appartient un jour de transmettre à leur histoire familiale.

Dessines-moi un arbre

> Faire son arbre généalogique, c’est facile.
> On demande à l’enfant de placer son prénom sur le tronc.
> Puis, de ce tronc partent deux branches : sur l’une d’elle, il inscrit le prénom de sa maman, sur l’autre celui de son papa.
> De chaque branche, il en fera partir deux autres pour représenter ses grands-parents maternels d’un côté, paternels de l’autre et ainsi de suite…
> Comment procéder en cas de famille recomposée ?
> ll suffit de dessiner deux arbres généalogiques côte à côte avec une branche en commun s’il y a des demi-frères ou des demi-soeurs.

3 questions à Evelyne Duret
Professeur agrégée d’histoire-géographie, Evelyne Duret* anime dans son collège un atelier de généalogie depuis 10 ans avec le soutien de l’Education Nationale.

En tant que professeur et animatrice d’ateliers de généalogie au collège, pensez vous que les enfants connaissent leurs racines ?

« Je constate de plus en plus, chez les enfants une faible connaissance de l’histoire familiale qui résulte en partie d’une défaillance de la transmission des générations précédentes vers les nouvelles. Cette distension des liens familiaux est due en partie à plusieurs facteurs tels que l’accroissement des distances entre les lieux d’habitation des différentes générations, les changements plus rapides et nombreux que vivent les familles (métier, lieu de travail, émigration, environnement social…) et enfin la valorisation du nouveau et du changement .»

Le manque de dialogue interfamilial peut-il être restauré /rétabli par la généalogie ?

« Certainement, grâce aux recherches généalogiques, les liens familiaux anciens sont réactivés et s’enrichissent.
De nouvelles relations peuvent se nouer au sein de la famille, par exemple entre cousins se connaissant à peine, ou entre oncles et tantes, neveux et nièces ou avec d’autres membres plus éloignés de la famille de l’enfant, sans nécessairement passer par l’intermédiaire des parents. Le dialogue intergénérationnel est souvent vivifié par l’activité généalogique et il fonctionne d’autant mieux que les recherches partent du questionnement de l’enfant .»

La généalogie est donc un passe-temps qui permet de recréer des liens familiaux ?

« Pas uniquement, c’est surtout une ressource pédagogique remarquable qui permet d’acquérir des compétences et des méthodes utiles dans de nombreuses disciplines scolaires, voire essentielles en histoire-géographie ou en éducation civique. Par exemple, savoir étudier des documents (recherche autonome, identification et critique, lecture et sélection des informations), pouvoir mettre en relation les données recueillies (identifier puis organiser, classer et confronter les éléments réunis afin de leur donner du sens) ou encore savoir utiliser les nouvelles technologies (gestion informatique des données, techniques de l’information et de la communication). L’activité généalogique constitue donc un entraînement idéal pour maîtriser ces trois domaines de compétences, d’autant plus remarquable que les découvertes permanentes encouragent à poursuivre le travail entrepris .»

Pour Serge Hefez, psychiatre et thérapeute familial, faire un arbre généalogique avec ses enfants présentent de nombreux intérêts.

« La famille s’est beaucoup transformée au cours de ces dernières années. Le mariage, notamment, ne constitue plus le socle familial. Les questions d’appartenance à une filiation, en particulier dans les familles recomposées ou monoparentales, sont donc souvent très floues.
Aujourd’hui, ce qui caractérise la famille, ce sont les liens affectifs. Mais, ils sont aléatoires car ils dépendent de l’amour. En cas de séparation, les enfants ne savent donc plus à quelle histoire ni à quelle culture se rattacher. Constituer un arbre généalogique leur permet de trouver un ancrage dans l’histoire familiale et de construire leur identité. Dans tous les cas, cela donne un autre sens à la transmission familiale et permet à l’enfant de comprendre qu’on lui a transmis des choses qu’il transmettra un jour lui-même. Il est essentiel que les enfants se situent dans une chaîne qui n’a pas de début et pas de fin. Cela donne un sens à leur existence et c’est très rassurant pour eux.
Faire un arbre généalogique présente un autre intérêt, celui de raconter des histoires de famille. Quand on place la photo de la tante Marie dans l’arbre, on est toujours tenté de raconter une petite anecdote à son sujet. Les enfants adorent ça ! En plus, c’est amusant, imagé, cela leur permet de mieux se représenter les choses et de mieux se situer. En tant que thérapeute familial, je conseille souvent à mes patients de faire ensemble ce travail sur les origines car il les aide à retisser ou à renforcer des liens. C’est toujours bénéfique. »

A propos d ’Ancestry.fr
La version française du site Ancestry a été lancée en Juin 2007.
Avec ses 8 sites internationaux, le réseau Ancestry constitue aujourd’hui la plus grande base de données généalogiques en ligne au monde : 8 milliards de données généalogiques, 28 000 collections historiques, 10,5 millions d’arbres généalogiques en ligne contenant plus de 1 milliard de noms et 18,5 millions de photos de personnes. Les collections françaises contiennent plus de 65 millions de noms français.
Afin de créer votre arbre généalogique, Ancestry vous propose un accès
gratuit privilégié.
N’hésitez pas à faire votre demande !

Source : Agence Edelman au nom de Ancestry.fr

Publié le 27 juillet 2009 par Anne Vaneson-Bigorgne

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