Faire que nos petits écoliers reprennent le chemin de l’école bien hydratés… (1/2)

Une récente étude Nestlé Waters France a révélé que «En France, 62,2% des enfants de 9 à 11 ans arrivent le matin à l’école avec un déficit d’hydratation»1.

Ce déficit d’hydratation semblerait avoir une incidence sur la mémoire et la concentration des enfants. Un enjeu de taille puisque ces deux facultés sont importantes pour un bon apprentissage scolaire.
De bonnes notes, des activités sportives, de beaux cahiers… la rentrée scolaire est propice aux bonnes résolutions. Et si, cette année, celles-ci concernaient aussi une meilleure hydratation tout au long de la journée…

Comprendre pour mieux éduquer

Les enjeux d’une bonne hydratation chez l’enfant
Comme les adultes, les enfants ont besoin de rester bien hydratés toute la journée pour maintenir le bon fonctionnement de leur corps2. Les enfants sont plus à risque de déshydratation que les adultes de part leurs caractéristiques physiologiques et comportementales.
Bien qu’ils éprouvent la sensation de soif, les enfants n’ont pas toujours le réflexe de boire. Au même titre qu’il convient d’éduquer les enfants à manger équilibré et à pratiquer une activité physique, la consommation d’eau doit être également enseignée et encouragée par les adultes responsables, qu’ils soient parents, soignants, enseignants, entraîneurs sportifs…

Pourquoi les plus petits sont-ils plus sensibles à la déshydratation ?
• Leur rapport surface corporelle / poids est supérieur à celui des adultes, ce qui augmente la perte cutanée en eau.
• En pleine croissance, leur métabolisme énergétique est plus élevé, ce qui accroît également leurs besoins hydriques.
• Ils n’ont pas toujours le réflexe de boire même quand ils ont soif ou n’ont pas toujours d’eau à portée de main.
• Ils sont souvent en mouvement (jeux, sport…), or l’activité physique augmente les pertes en eau3.

Quels sont les signes d’une déshydratation modérée4 ?
• Bouche sèche ou pâteuse
• Peu ou absence de larmes lors des pleurs
• Soif
• Diminution de la diurèse
• Constipation
• Faiblesse musculaire
• Fatigue ou somnolence
• Maux de tête
• Vertiges ou étourdissements

Les parents et les enseignants doivent savoir identifier les premiers signes d’une déshydratation légère ou modérée chez l’enfant sain*, pour pouvoir agir au mieux et au plus vite.
* Si un enfant est malade (gastro-entérite aiguë, vomissements, diarrhées) ou si ses apports hydriques sont diminués, il est exposé à une déshydratation plus sévère qui doit être suivie par un médecin.

Quels sont les besoins hydriques des enfants ?
Quel que soit son âge et son poids, il est important de satisfaire les besoins hydriques de l’enfant au quotidien car tous les organes (coeur, poumons, cerveau, reins…) dépendent d’une hydratation adéquate pour leur bon fonctionnement2.
En moyenne, 20 à 30% des apports en eau proviennent des aliments, et 70 à 80% de leur consommation en boissons.
Chez les enfants, tout comme chez les adultes, les besoins en eau varient en fonction de l’âge, du sexe, des conditions climatiques et de l’activité physique. Un enfant en bonne santé est considéré comme correctement hydraté tant qu’il maintient sa balance hydrique. Ainsi, un garçon âgé de 9 à 13 ans, sain et sédentaire, vivant en climat tempéré, devrait boire environ 1,5 L d’eau par jour. Dans ces mêmes conditions, une fille devrait quant à elle, boire en moyenne 1,3 L d’eau par jour5.

(*) Aliments avec un contenu en eau variable ( 80%).
(**) Il est normalement admis que la contribution de l’alimentation aux apports totaux en eau est de 20 à 30%, alors que 70 à 80% sont fournis par les boissons. Ces pourcentages ne sont pas fixés et dépendent du type de boissons et des choix alimentaires.

Des constats issus de recherches scientifiques internationales

Une étude inédite sur l’état d’hydratation des enfants français1
Nestlé Waters France a initié en 2010, une étude chez des enfants français scolarisés âgés de 9 à 11 ans avec pour objectif de savoir si les enfants sont bien hydratés lorsqu’ils partent à l’école. Une première puisque jusqu’à ce jour, il n’existait pas de données sur l’état d’hydratation des enfants français.
Près de deux tiers (62,2%) des enfants étudiés, présentaient un déficit d’hydratation reflété par une osmolalité urinaire* supérieure à 800 mOsmol/kg d’eau, le matin après le petit déjeuner. Ce déficit concerne plus souvent les garçons que les filles (72,5% versus 51,6 %).
La majorité des enfants (73,5%) avait bu moins de 400 ml de fluides (eau et autres boissons) au petit déjeuner, et présentait un plus grand risque d’osmolalité urinaire élevée après le petit déjeuner.
D’où cette conclusion : le volume de boissons consommé au petit-déjeuner est insuffisant pour maintenir une hydratation adéquate durant toute la matinée jusqu’au déjeuner.
*Concentration urinaire

Une communauté scientifique internationale qui s’interroge
S’il est établi chez l’adulte que le maintien d’une bonne hydratation contribue au maintien des performances cognitives et physiques2, chez les enfants des travaux complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces effets.

En Israël6, des tests cognitifs menés sur 51 écoliers âgés de 10 à 12 ans ont révélé qu’une déshydratation pourrait avoir des répercussions sur leur mémoire à court terme. In fine, les enfants qui étaient déshydratés se sont montrés moins performants que ceux correctement hydratés.
En Sardaigne7, chez 167 enfants âgés de 9 à 11 ans, une corrélation a été observée entre un changement de l’état d’hydratation et la mémoire à court terme.
En Grande-Bretagne8-9, 2 études ont été menées sur des enfants âgés de 6 à 7 ans, et 7 à 9 ans respectivement, les enfants étaient répartis à chaque fois en deux groupes : l’un recevant de l’eau, soit 45 ou 20 minutes avant les tests cognitifs, et l’autre ne consommant rien préalablement aux tests.
=> Conclusion : un apport supplémentaire en eau aurait un effet favorable sur l’attention et la recherche visuelle.
Une autre étude10, menée sur des enfants âgés de 8 ans en moyenne, aurait également montré qu’une consommation additionnelle d’eau aurait un effet sur la mémoire différée.

Publié le 7 août 2012 par Anne Vaneson-Bigorgne

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