Petite enfance : Un enjeu majeur d’attractivité pour les territoires

A raison de 800 000 nouvelles naissances par an (Source INSEE), on estime entre 300 000 et 500 000 le nombre de places en crèche manquantes. A cela, s’ajoutent de fortes disparités géographiques : selon les départements, le potentiel d’accueil en structure collective varie de 4 à 38 places pour 100 enfants de moins de 3 ans*. Ces chiffres démontrent à eux seuls que la garde des jeunes enfants est aujourd’hui un enjeu fondamental de la politique d’attractivité des territoires.

La crèche : une composante clé de la stratégie des territoires…

28 % des parents interrogés déclarent préférer la crèche lorsque seuls 14% d’entre eux préfèrent la garde à domicile (sondage Ipsos 2009). La crèche est aujourd’hui au cœur des enjeux économiques, sociaux et sociétaux du territoire :

Génératrice d’égalité des chances et de mixité sociale

Au même titre que l’école, la crèche est un lieu socialisateur pour les enfants. Les bébés issus de milieux défavorisés accueillis en crèche apprennent la vie en collectivité, participent aux activités d’éveil. Ils démarrent ensuite leur scolarité en maternelle sur les mêmes bases que les autres.

Développeur de lien social

La crèche est également un lieu de rencontres pour les parents qui participe à sa mesure à maintenir le lien intergénérationnel dans la cité.

Vecteur d’attractivité et de rayonnement local très fort

La crèche permet à de nombreuses collectivités d’être à nouveau attractives, notamment auprès des jeunes ménages, qui préfèreront s‘installer dans une ville offrant des solutions de garde pour leurs enfants (équilibre vie pro / vie perso).

Créatrice d’emplois locaux

La petite-enfance fait partie de rares secteurs dans lesquels le manque de professionnels se fait cruellement sentir. Au-delà des emplois directs qu’elle génère, la crèche produit toute une série d’emplois périphériques : architectes pour concevoir la crèche et l’intégrer dans le paysage local, entreprises du bâtiment, fabricants de produits de puériculture, jardiniers… Elle devient alors un véritable aimant d’attractivité pour le territoire tout en permettant d’éviter le travail au noir de garde à domicile.

La crèche participe au mieux vivre du citoyen

En s’intégrant dans les quartiers existants ou encore mieux dans une logique écologique et de développement durable, en s’installant dans les nouveaux éco-quartiers. Ainsi, elle limite les déplacements des habitants et fluidifie la mobilité.

Tous les avantages offerts par la crèche sont néanmoins confrontés à une double réalité devenue aujourd’hui imparable : celle des coûts très importants de la création et de la gestion. Les villes ont de plus en plus de difficultés à assurer cette mission de service public et doivent se tourner vers d’autres solutions, telles que les entreprises de crèches, qui ont donné accès aux entreprises à la réservation de places. Ainsi, la prise en charge de l’accueil des jeunes enfants ne relève plus de la seule compétence des villes : les entreprises peuvent aujourd’hui participer au financement de places de crèches pour leurs salariés.

… qui doit évoluer vers une co-production public/privé

En effet, beaucoup souhaite que la petite-enfance demeure un service public géré exclusivement par la collectivité sans intervention du privé…

Mais, si les entreprises financent aujourd’hui des tickets-restaurants ou des voyages pour leurs salariés, pourquoi ne participeraient-elles pas au financement de la garde des jeunes enfants de leurs salariés ?

Ce système de financement se traduirait pourtant par une approche « gagnant-gagnant » pour toutes les parties-prenantes :

– L’entreprise recrute et fidélise plus facilement, tout en jouissant de l’image d’un partenaire engagé.

– Les salariés quant à eux bénéficient d’un service rare mais indispensable : la garde de leur enfant.

– Enfin, la collectivité – déchargée d’une partie des frais – se retrouve avec un budget plus important, lui permettant de disposer et donc d’attribuer un plus grand nombre de places aux familles.

L’urgence de la situation doit amener une prise conscience collective afin d’impulser une nouvelle politique familiale, plus adaptée aux modes de vie des français. Il est temps d’apporter enfin une vraie réponse aux besoins immédiats des familles !

Notre expert, Sylvain Forestier, fondateur de la Maison Bleue et vice-président de la Fédération Française des Entreprises de Crèches, se tient à votre disposition pour vous apporter son analyse sur le sujet.

Diplômé de l’Essec en 1984, Sylvain Forestier crée en 1986 une agence de Marketing Direct qui deviendra filiale de CLM-BBDO. Dix ans plus tard, il crée successivement dans les années 1990 et 2000 le groupe D, devenu D Interactive, spécialisée dans le marketing relationnel et Croissance Plus, association réunissant des entreprises de croissance.

En 2004, Sylvain Forestier, en collaboration avec Antonia Ryckbosch, crée une entreprise spécialisée dans la création et la gestion de crèches pour les entreprises et les collectivités : la Maison Bleue. L’objectif de la Maison Bleue ? Pallier au manque de places d’accueil des enfants de moins de 3 ans en France en proposant de financer intégralement la construction et l’aménagement de nouvelles structures de crèches.

A propos de la Maison Bleue

Créée en 2004 par Sylvain Forestier – Président – et Antonia Ryckbosch – Directrice Générale -, la Maison Bleue est une entreprise de crèche spécialisée dans la gestion et la création de crèches pour les entreprises et les collectivités. Engagée, elle a fait le choix de mettre le développement durable au cœur de son action à travers ses constructions, la formation de son personnel mais aussi l’éveil des tout petits. Membre de la Fédération Française des Entreprises de Crèche, elle est signataire de la Charte de la parentalité en entreprise, qui a pour but d’inciter les entreprises à proposer aux salariés-parents un environnement mieux adapté aux responsabilités familiales. La Maison Bleue compte 80 crèches réparties sur toute la France, soit 3 200 berceaux et 1300 collaborateurs.

Publié le 27 mai 2013 par Anne Vaneson-Bigorgne

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