Quelles sont les petites et les grandes émotions des enfants de 4 à 10 ans ?

Ce que les enfants ont dans leur cœur et sur le cœur : une étude réalisée par Corolle qui fait l’éloge de la famille

Que se passe-t-il dans la tête et dans le coeur des enfants ? Qu’est-ce qui les rend heureux, malheureux, jaloux ? Quels sont leurs grands plaisirs et leurs petits tracas ?
Corolle a souhaité obtenir des réponses à toutes ces questions pour accompagner les enfants, les aider à grandir et nourrir leur imagination avec des poupées, des habillages et des accessoires adaptés à leurs attentes.

La marque a fait réaliser une étude par ABC+ sur 300 enfants de 4 à 10 ans, 150 filles et 150 garçons.

A propos de ce que les enfants ont dans le coeur, il ressort que :

Leurs rêves portent avant tout sur la famille qui est la clé du bonheur, quel que soit le contexte familial. A la question « Qu’est-ce qui te rend le plus heureux dans la vie ? », ils répondent à 43 % « la famille » (contre 38 % « jouer » et 31 % « les amis ») et à « Qu’est-ce qui compte le plus pour toi dans la vie ? », ils sont encore 66 % à répondre « la famille ».
Elle s’exprime à travers trois attentes fondamentales :

• Le temps partagé, la disponibilité parentale : « Que maman ait plus d’argent pour ne plus travailler et s’occuper de moi », « Aller vivre avec toute ma famille en vacances », « Je suis heureux quand papa rentre du travail et joue avec moi ».

• La chaleur, l’amour, l’harmonie : « J’ai un gros cœur énorme comme ça pour maman, papa et petit Jules », « Quand je fais des câlins à mon papa, maman et mon petit frère ».

• Les fantasmes de réconciliation : « Le vrai bonheur, ce serait d’avoir mon papa et ma maman dans la même maison », « Que papa revienne aider maman ».

Les amis n’arrivent qu’au second plan, même s’ils sont essentiels à la vie sociale et scolaire : le plus important à l’école ce sont les copines, bien avant la maîtresse et le fait de s’instruire : « Ce que j’aime à l’école, c’est la récréation et les copains ».

Les jouets sont aussi importants que les amis, ils devancent très largement la télévision et l’ordinateur. Les petites filles sont plus fans d’activités artistiques (28 % d’entre elles, contre 8 % pour les garçons) ou extérieures (21 % contre 13 %) car elles sont moins attirées que les garçons par les écrans et les jeux vidéos.

Les enfants démentent l’adage « L’argent ne fait pas le bonheur », ils ont besoin d’une certaine aisance financière et de biens matériels.

Côté métiers, les filles ont la fibre pédagogique et aiment soigner : « Je voudrais être vétérinaire », « Pédiatre pour soigner les enfants », « Avoir des enfants ». Quant aux garçons, ils rêvent de métiers d’action et d’ordre : « Conduire des voitures de course ou travailler dans l’espace », « Etre conducteur de train ».

Pour finir, 2/3 des petites filles de 4 à 10 ans accordent une place vraiment importante à la poupée, tant sur le plan du maternage que sur le plan affectif. Elle est souvent mise en parallèle avec la maman, ce qui témoigne du fort lien affectif : « C’est mon bébé et je m’en occupe », « Elle occupe une place comme ma petite sœur ou mon petit frère », « Toute la place avec maman ».

A partir de 7 ans, elle est plutôt le symbole de la nostalgie de l’enfance : « Ma poupée c’est ma confidente », « Je joue moins avec mais je dors avec elle », « Toute la nuit, je la serre dans mes bras ».

Sans oublier le doudou et les grands-parents, indispensables pour beaucoup des 4/6 ans, plus sensibles que les 7/10 ans. Ces derniers sont plus ouverts au Monde, à la découverte des pays, à la pauvreté et à la pollution.

 » Ma poupée elle m’écoute et je l’aime « 

 » Je voudrais que mes parents arrêtent de se disputer  »

Mais les enfants ont aussi des choses sur le cœur bien sûr :

Des angoisses : les fantômes, les monstres (23 % des enfants trouvent qu’ils font vraiment très très peur), la mort (pour 18 % des enfants), la maladie, l’inconnu,les sorcières,le noir, l’abandon, la perte des repères familiaux :
« La tristesse, c’est que Patchouli mon chat et mamie sont morts », « Ce qui m’inquiète le plus c’est si mes parents étaient malades et ils mouraient ».

De la colère ou de la tristesse provoquées par les punitions des parents, les disputes, la jalousie (essentiellement vis à vis de ses frères et sœurs).

Une chose est sûre, tous rêvent d’autonomie et de « faire tout ce que je veux ».
Et ils sont tellement centrés sur eux-mêmes que la tension du Monde ne les atteint que par ricochet : les guerres, la pauvreté, la pollution…

Publié le 14 décembre 2010 par Anne Vaneson-Bigorgne

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