Qualité de l’air intérieur des crèches : la Ville de Paris poursuit ses efforts

La qualité de l’air intérieur des établissements d’accueil de la petite enfance est une préoccupation constante de la municipalité parisienne.

C’est consciente de l’enjeu que représente la qualité de l’air intérieur et soucieuse de garantir la santé des enfants accueillis dans ses structures que la municipalité parisienne a engagé le secteur de la petite enfance dans une démarche de haute qualité environnementale tant dans la conception des nouvelles crèches (inaugurée avec la crèche Hérold en 2007), dans l’usage quotidien des bâtiments que dans les critères d’acquisition du mobilier ou de passation des marchés de nettoyage au niveau de la qualité des produits d’entretien.

La qualité de l’air intérieur est recherchée dès la conception des structures d’accueil :
– Dans le choix des terrains :
• en évitant les sites à proximité de grands axes de circulation,
• en faisant réaliser des mesures de qualité d’air sur de longues périodes en cas de doute,
• en orientant les locaux des enfants sur des voies calmes ou vers le cœur des îlots,
• en introduisant de plus en plus de traitement végétal dans les espaces extérieurs.

– Dans la qualité de la ventilation :
• conception de la ventilation naturelle en assurant des ouvrants en quantité et dimensionnement suffisants dans chacun des locaux,
• en localisant les prises d’air neuf en dehors des zones polluées,
• par une ventilation mécanique afin que les débits d’air soient adaptés à chacune des activités (pour maîtriser également confort et économies d’énergie) et qu’une distribution saine de l’air neuf soit assurée.

– Dans le choix des matériaux de construction :
• en écartant les matériaux engendrant des émissions chimiques (composés organiques volatils et formaldéhydes),
• en favorisant des matériaux naturels,
• en portant une attention particulière sur les revêtements intérieurs, les colles et les peintures (il faut souligner que cette vérification est tributaire de l’étiquetage des matériaux de constructions qui ne sera malheureusement obligatoire qu’à partir de 2012 (Grenelle 2).

En outre, un rappel de bonne pratique de l’espace et de la nécessité d’ouvrir régulièrement les fenêtres est demandé régulièrement par les professionnels de la PMI aux responsables d’établissement.

Enfin, dans les marchés passés par la Ville que ce soit pour l’acquisition de mobilier, de jouets ou les produits d’entretien pour les marchés de ménage, des clauses environnementales ont été incluses, insistant sur l’impact environnemental des produits et leur sécurité sanitaire, excluant notamment les produits contenant des éthers de glycol ou des dérivés du benzène.

Ces différentes mesures illustrent le virage pris par la Ville de Paris pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans les crèches. Pour autant, la municipalité n’oublie pas l’ampleur de la tâche restant à accomplir. C’est pourquoi elle entend évaluer les besoins et les mesures prises dans ce domaine. Elle participe ainsi à une vaste enquête épidémiologique portant sur une cohorte de nouveaux-nés, concernant les relations entre facteurs environnementaux et santé respiratoire. De même, une étude est actuellement en cours pour tester la qualité de l’air intérieur dans 30 crèches parisiennes.

L’ensemble de ces actions, guidées par un principe de précaution envers les tout-petits, s’inscrit dans le cadre plus global des mesures volontaristes prises dès 2001 pour améliorer la qualité de l’air, intérieur et extérieur, formalisées dans le plan de déplacements pour Paris de février 2007 et le Plan Climat d’octobre 2007 (pour mémoire, selon Airparif, de 2002 à 2007, les rejets d’azote ont reculé à Paris de 32% et les émissions de CO2 de 9%).

www.paris.fr

Par M. Christophe NAJDOVSKI

Source : Mairie de Paris

Publié le 20 avril 2009 par Anne Vaneson-Bigorgne

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