Ma 1ère fois au Puy du Fou : entre voyages dans l’histoire et effets spéciaux

Je le confesse, le parc existe depuis 1989 et je n’y étais jamais allée… jusqu’à ce printemps. A dire vrai, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Reconstitutions historiques, mise en scène de l’histoire de la Vendée, son et lumières, parc d’attractions, j’avais tout entendu… Un point commun se dégageait : toutes les personnes qui m’en avaient parlé, avaient beaucoup aimé.

A notre arrivée en début d’après-midi, François 1er et Henry VIII d’Angleterre nous ont ouvert l’une des 100 logeries du Camp du Drap d’Or meublées de lits à baldaquins à colonnes tournées, de tapisseries vendéennes, de vasques en métal martelé dans la salle de bain… et d’un véritable trône dans les toilettes (je vous promets, l’expression « trôner » prend tout son sens !). Une ambiance qui fait presque regretter de n’avoir pas prévu une robe de princesse d’époque renaissance pour ne pas être anachronique dans le décor !

A peine nos valises posées (le mot valise existe justement depuis le XVIe siècle !) en route pour un premier spectacle qui nous a mené encore un peu plus loin dans le temps… au IXe siècle, dans le village d’Aldéric et Cybèle qui s’apprêtent à célébrer leurs noces quand arrivent des guerriers Vikings sur deux drakkars, dont un qui surgit du fond de l’étang et produit un effet impressionnant.

Et de continuer notre retour dans la passé avec le Signe du Triomphe qui nous propulse au IIIe siècle avant J.-C, quand le peuple gaulois se rebelle contre l’occupant Romain. Jeux du cirque, combats de gladiateurs, courses de chars, lions… rien ne manquait. Les chevaux qui tirent les chars sont superbes et les courses sont réglées avec une précision d’horloger suisse.

A la fin de ce nouveau voyage dans le temps, j’ai fait une très jolie rencontre : j’ai souhaité interviewer un enfant qui participe à la Cinéscénie (qui compte 3 400 bénévoles). J’ai découvert un petit ange blond de 9 ans prénommé Augustine. Mais d’Augustine, je vous ferai un portrait dans un autre papier dans lequel j’évoquerai également tout ce que le Puy du Fou apporte aux enfants qui prennent part à la Cinéscénie.

Après nous être régalés d’un festin au restaurant des Deux Couronnes (les mets sont présentés autour d’un grand brasero), nous avons pris le chemin d’un autre temps fort du parc : le spectacle nocturne des Orgues de Feu qui met en scène une histoire d’amour entre un pianiste au regard de cristal et une violoniste. A la tombée de la nuit sur l’étang, apparaît la muse du Puy du Fou sur fond de musique classique (Mozart, Delerue, Bach, Bizet…). Des musiciens romantiques en habit de lumière jaillissent de l’eau et font danser muses et farfadets. Des ballerines glissent sur l’eau, un piano à queue et une harpe surgissent  des profondeurs du lac, un orgue géant joue une symphonie de feu et d’eau. Pour que la magie soit totale, 500 mètres de rails sont immergés dans l’étang pour donner cette impression magique de glisser sur l’eau.

Les soirs où il y a une représentation des Orgues de Feu, normalement il n’y en a pas de la Cinéscénie, mais comme nous étions à une semaine de la 1ère de l’édition 2014, nous avons eu le plaisir d’assister à « la générale » dans les profondeurs de la nuit. La Cinéscénie, qui a été créée en 1977, bien avant le concept du Puy du Fou tel qu’il existe aujourd’hui, est un spectacle qui raconte le destin d’une famille vendéenne du Moyen-Age à la Seconde Guerre Mondiale durant presque deux heures. L’épopée de la famille Maupillier est interprétée en 25 tableaux par 1 200 comédiens bénévoles. La jeune Augustine que j’ai rencontrée a joué ce soir-là dans les tableaux des emblèmes et de la messe. Imaginez une scène naturelle de 23 hectares avec le chateau en toile de fond pour cette fresque qui se joue à chaque représentation devant 14 000 spectateurs, mobilise 3 400 bénévoles, 120 cavaliers, 80 techniciens, 400 personnes pour l’accueil et la sécurité, 24 000 costumes, 1 000 pièces d’artifice, 150 jets d’eau, 3 000 projecteurs, etc… et qui font de la Cinéscénie le plus grand spectacle de nuit au monde ! Cette année, des tableaux sur l’époque de la Renaissance complètent les nouveautés de l’année sur le même thème (le Camp du Drap d’Or, l’ouverture du château).

Le lendemain matin, nous avons rendu visite à Arthur et ses Chevaliers (la nouveauté de l’an dernier). Que l’on connaisse ou non la légende des Chevaliers de la Table Ronde, on ne peut rester insensible à la magie des effets spéciaux, avec une mention spéciale à ce chevalier qui sort de l’eau et à la table qui surgit du fond des douves des remparts… Scène de l’extraction d’Excalibur, Merlin, Arthur, Lancelot, la fée Morgane et ses malédictions… tout vous tient en haleine dans une ambiance mi-fantastique, mi-surnaturelle.

En rejoignant le château, ouvert au public depuis cette année, nous en avons profité pour flâner dans les hameaux et y avons découvert les artisans d’art qui travaillent l’enluminure, la sculpture, la tonnellerie, la poterie, etc.

Au château, nous avons admiré sa « renaissance ». Il ouvre ses portes pour la 1ère fois avec plusieurs scènes captivantes tout au long des 15 pièces traversées : des robes se promènent et virevoltent au-dessus de vos têtes dans la galerie, des tableaux se mettent à parler, des armures s’animent dans la salle d’armes, des personnages  morts depuis des siècles prennent vie dans la bibliothèque, des rideaux bougent, des gisants vous parlent dans les souterrains… pour vous aider à résoudre une énigme : pourquoi le blason du Puy du Fou est-il orné d’une sirène, de losanges, de coquilles et d’un léopard ? Moi maintenant je le sais, mais c’est un secret qui ne sort pas du parc !

Au village 1900 vous pouvez déjeuner en musique dans un cadre Belle Epoque. Sur le chemin du retour, une halte chez Monsieur de La Fontaine vous replongera dans quelques fables connues, à l’arboretum où vous apprendrez l’origine du muguet au 1er mai : il semblerait que le 1er mai 1561, le roi Charles IX reçut un brin de muguet en guise de porte bonheur et qu’il décida d’en offrir chaque année aux Dames de la cour.

En guise de final, nous assisté au Bal des oiseaux fantômes. Et parler de final n’est pas un vain mot quand on sait que quelque 200 aigles, faucons, vautours, milans, chouettes et autre oiseaux volent ensemble pendant plusieurs minutes à la fin du spectacle. Volent… rasent vos têtes aussi… et c’est à vous de vous baisser, l’oiseau va droit devant lui ! Un véritable ballet pour mettre en scène une superbe histoire romancée. Une de plus. Différente de toutes les précédentes.

Au Puy du Fou, tout est affaire de voyages dans le temps toujours  sous un angle de romance historique soutenus par des effets spéciaux époustouflants !

Renseignements pratiques :

Le Puy du Fou vous accueille jusqu’au 28 septembre 2014

Tarifs pour 1 journée :

  • Adulte : 29 euros
  • Enfant : 20 euros
  • Gratuit pour les moins de 5 ans.

Offre séjour au Camp du Drap d’Or (1 jour au parc + 1 nuit avec petit-déjeuner) :

  • 2 adultes + 2 enfants : 78 euros par adulte, 31 euros par enfant.

Pour organiser votre voyage à votre guise : www.puydufou.com

Publié le 11 août 2014 par Anne Vaneson-Bigorgne

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