Marche des fiertés 2010 « Pour l’égalité des droits » : mariage et adoption sans discrimination

La Ligue des droits de l’Homme apporte son soutien à la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans, qui se tiendra le 26 juin 2010 à Paris.

Elle invite chacune et chacun à y participer pour affirmer, ensemble, le refus des discriminations dont sont encore victimes trop de femmes et d’hommes en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Parce qu’il en va de l’égalité des droits, la France, à l’instar d’autres pays européens, doit enfin s’engager en faveur du mariage et de l’adoption sans discrimination en raison de la sexualité du ou des demandeurs, une revendication que la LDH porte depuis 2001.

La lutte contre les discriminations doit à la fois s’appuyer sur des sanctions fermes des actes et propos homophobes, sur le soutien aux victimes par l’accès plus large à des lieux d’écoute et de soutien, particulièrement pour les adolescent(e)s, et enfin sur l’éducation aux différentes sexualités au sein de l’Education nationale.

La LDH refuse la disparition annoncée de la Halde, autorité indépendante reconnue, que le gouvernement voudrait voire diluée dans le futur Défenseur des droits. L’installation de cette nouvelle structure, confuse et sans moyens, marquerait un grave recul dans la lutte effective contre l’homophobie au sein des entreprises, des administrations ou encore dans l’accès au logement.

Dans de trop nombreux pays du monde, l’homosexualité est encore un délit ou un crime puni de sanction, pouvant aller jusqu’à la peine de mort : il est urgent d’obtenir l’abrogation universelle des lois homophobes, conformément à la déclaration présentée aux Nations unies en 2009. La France doit d’être exemplaire en la matière, en permettant l’accueil des personnes menacées en raison de leur homosexualité ou transsexualité, accompagné d’une véritable politique de l’asile fondée sur les droits de l’Homme.

Comme l’origine, le sexe, l’appartenance religieuse ou encore le handicap, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ne peuvent justifier ni violence ni rejet. C’est une évidence à défendre chaque jour et partout.

Publié le 26 juin 2010 par Anne Vaneson-Bigorgne

NEWSLETTER

Inscrivez vous à notre newsletter et recevez les dernières tendances dédiées
aux familles, parents et enfants