Comme chaque année Gisèle Stievenard, adjointe chargée de la solidarité et des affaires sociales, vient de réunir l’Observatoire parisien de l’enfance en danger.
Créé en 1995, cet Observatoire réunit un nombre de plus en plus important de partenaires de la protection de l’enfance : le Tribunal pour Enfants, le Parquet des Mineurs, les services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et de la Police, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, l’Education Nationale et les associations.
Cette rencontre annuelle est l’occasion de présenter et d’analyser les données rassemblées au sein du bureau de l’Aide Sociale à l’Enfance, par la cellule de traitement des signalements et de l’urgence.
Ainsi, en 2005, 704 enfants parisiens, ont fait l’objet d’une allégation de maltraitance. Le nombre de signalement reste stable depuis 1999.
Comme en 2002 et 2003, les trois premiers motifs des appels sont la violence physique (25 %), les négligences lourdes (21 %) et les violences psychologiques (21 %). Les appels pour violence physique, s’ils restent en première position, diminuent en quantité (114 appels en 2005, 127 en 2004, 177 en 2003).
La moitié de ces signalements ont concerné des enfants de moins de 7 ans.
323 évaluations sociales ont ainsi été menées et 66 % d’entre elles ont donné lieu à des mesures de prévention et/ou de protection engagées par le Département.
Le 119 n° vert du Service National pour l’Accueil Téléphonique de l’Enfance Maltraitrée (SNATEM) joue un rôle essentiel dans le dépistage des maltraitances et reste la source de signalement la plus utilisée.
L’Aide Sociale à l’Enfance de Paris suit 9355 enfants au titre de la protection et du soutien aux familles. La moitié d’entre eux est soutenue au domicile, l’autre moitié est accueillie dans des établissements ou des familles d’accueil. Le budget de l’ASE de Paris, de 284 M€ en 2006 a connu une augmentation de 39 % depuis 2001.
