Le Ministre de l’Education Nationale a fait connaître, très récemment, son souhait de voir les communes organiser un « service minimum » dans les écoles, en cas de grève. Avant la journée de mobilisation du 24 janvier, force est de constater que moins de 9% des écoles françaises adhèrent à ce dispositif, élaboré, il est vrai, dans la précipitation.
L’Association des Maires de France (AMF) présidée par un élu UMP, a également exprimé ses réserves, face à une décision prise hors de toute concertation et reposant sur une logique contestable qui consiste pour l’Etat à « sous-traiter » aux collectivités, ce qui est pourtant de sa responsabilité légale.
La Mairie de Paris rappelle notamment que la décision d’ouverture ou de fermeture d’une école lors de mouvements de grève dépend du directeur d’école, fonctionnaire de l’Education Nationale.
Toutefois, face à l’improvisation du dispositif gouvernemental qui crée la confusion parmi les familles, il est précisé que dans chacune des écoles parisiennes ouvertes le 24 janvier, la Ville prendra toutes les mesures nécessaires afin que la cantine fonctionne normalement, et que les repas de midi puissent être servis aux enfants.
Source: Paris.fr