Les atouts du courage pour surmonter les épreuves de la vie

Ce n’est pas fort qui est musclé. La vraie force réside dans l’âme qui sait faire face à l’adversité sans s’enfuir, qui est capable de lâcher ce qui fait mal, ce qui n’est plus pour lui. La vie est dure et exige le courage de personnes sages qui sont capables de conquérir les terres de la peur. La peur et le courage forment une combinaison particulière. Tout acte de courage implique inévitablement de surmonter les barrières de la peur. Eh bien, cette angoisse paralysante, venant de l’amygdale, notre sentinelle primitive cachée dans l’intimité du cerveau, peut nous fournir de merveilleuses stratégies. La résilience et le dépassement personnel se nourrissent de la même némésis : la peur. Un professeur et chercheur à l’université de Colombie-Britannique, au Canada, est l’un des principaux experts en matière de troubles anxieux. Dans son livre, il explique que le courage est en fait une qualité de l’esprit. Nous le possédons tous, il est inné. Cependant, nous ne sommes pas toujours capables d’activer ce mécanisme interne qui est enraciné dans la partie la plus intime de notre être. Juste là, où une voix nous chuchote constamment : faites-le, vous devez passer à autre chose. On va vous montrer comment.

La peur : un compagnon fidèle

Beaucoup d’entre nous passent la majeure partie de leur vie couverts par le brouillard d’une fausse illusion. Personne ne nous prépare à l’adversité, en fait, nous croyons parfois qu’elle n’existe pas ; nous pensons que les dangers, les menaces et les adversités ne concernent que la télévision. Ces guerres qui ne sont pas les nôtres, ces douleurs des autres qui nous font sympathiser pendant quelques secondes puis disparaître. Ce genre de tromperie n’est rien d’autre qu’un mécanisme de défense. Cependant, dès que l’équilibre est rompu et que la vie montre son côté menaçant, notre cerveau réagit. La peur est le mécanisme de survie le plus puissant que possèdent les êtres humains. Il en est ainsi pour une raison : il nous avertit d’une menace pour nous faire réagir, pour nous faire survivre. Eh bien, loin de la manipuler, nous la transformons en une amie fidèle. Nous refusons de faire quoi que ce soit sans elle. Nous lui donnons tellement de pouvoir que ses sifflements deviennent de plus en plus intenses, prenant possession de notre volonté. Peu à peu, nous faisons place à l’anxiété, à l’angoisse de « ce qui va arriver » et au catastrophisme de « tout ce qui va arriver sera encore pire ». Il est nécessaire d’être clair sur certains aspects. Le courage n’implique pas l’absence de peur. Cela signifie aller de l’avant malgré la peur. En fait, le seul moment où nous sommes vraiment courageux, c’est quand cela nous prend le cœur et que, malgré tout, nous continuons à aller de l’avant.

Courage : comment réveiller le lion endormi en nous ?

Souvenons-nous un instant du personnage du lion endormi dans le « Magicien d’Oz » de Lyman Frank. Son but était de faire un voyage avec ses compagnons, de faire un vœu. D’une certaine manière, il symbolise cet archétype qui est établi dans les profondeurs de notre être. La plupart d’entre nous sont des lions endormis. Nous sommes tous programmés pour faire face aux difficultés, car c’est une caractéristique de notre espèce. Cependant, nous avons parfois besoin de nous réveiller. Car, après tout, nous sommes des êtres nés dans des circonstances perpétuellement menaçantes, qui ont oublié de quoi ils sont capables.

Les cinq piliers du courage

Lorsque nous parlons de courage ou de force, nous pensons presque automatiquement à une personne ayant une présence imposante et un regard menaçant. Cependant, et si nous y réfléchissons bien, les personnes les plus courageuses, dans l’histoire et pour la société, étaient des personnes normales, loin de cette image. Nous pensons à Nelson Mandela, à Anne Frank ou, pourquoi pas, à de nombreuses personnes de notre famille que nous admirons pour cette raison même : pour leur courage.

En conclusion, nous savons que la vie est parfois dure, difficile. Personne ne choisit ses propres souffrances, ni d’avoir à vivre certaines situations. Cependant, il nous vient du cœur de décider de faire face aux difficultés de la seule manière possible : avec du courage.

Courage

Le courage est une vertu qui permet d’entreprendre des choses difficiles en surmontant la peur, et en affrontant le danger, la souffrance, la fatigue. Depuis l’antiquité et dans la plupart des civilisations, le courage est considéré comme l’une des principales vertus, indispensable au héros. Son contraire est la lâcheté. Le courage est à distinguer d’autres notions à connotations plus péjoratives, comme l’audace ou la témérité, pour lesquelles le moteur de l’action n’est pas la peur, mais le désir ou l’orgueil. Le courage doit être guidé par le sens de la justice ; il n’est estimable que lorsqu’il est accompagné d’altruisme. En psychologie, le courage est considéré comme un trait de caractère de la personnalité. Le courage authentique requiert l’existence de la peur, ainsi que le surpassement de celle-ci dans l’action. Lorsque le danger est confronté sans peur, on parle plutôt d’assurance ou, de façon plus péjorative, d’inconscience, notamment lorsque le danger est manifestement sous-estimé.

Le courage de décider

Il est souvent dur de décider: les vrais choix de l’existence comportent des risques et, de façon un peu infantile, nous préférerions ne pas avoir à les distinguer aussi clairement. Certains hommes balancent ainsi longuement sans parvenir à choisir entre tel ou tel parti à prendre sur le plan professionnel ou politique. Cette indécision chronique leur empoisonne la vie car vivre c’est choisir. À l’opposé, c’est aussi une forme de courage que de ne pas se précipiter pour prendre une décision irrévocable, car la précipitation est souvent une fuite en avant.

Le courage d’accepter une responsabilité

On trouve de moins en moins de gens qui acceptent de prendre des responsabilités, notamment dans les domaines professionnel, associatif et politique. Raison de plus pour saluer le courage de ceux qui osent s’engager de façon claire en mettant leur énergie au service d’un idéal.

L’éducation au courage

Comment réensemencer le courage dans nos sociétés ? Deux remarques fondamentales:
– La vertu de courage n’est pas innée chez le petit d’homme; il lui faut donc une éducation au courage.
– Comme la peur, le courage est contagieux, d’où l’importance de l’exemple en matière de propagation du courage physique, moral et social.
Les spartiates entraînaient systématiquement leurs jeunes gens à se dominer à travers la pratique de sévères exercices. Il faut donc réhabiliter l’idée simple que l’éducation au courage est un élément constitutif de la formation du caractère, et que cette dernière passe d’abord par la maîtrise de son corps. Prenons garde cependant. L’éducation est un tout et l’on ne saurait privilégier sans risques l’éducation au courage par rapport à celle du cœur ou de l’esprit. Tout déséquilibre dans ce domaine risque d’aboutir à des troubles du comportement. Sous prétexte de formation du caractère des enfants, gardons nous d’envoyer trop tôt nos gamins au parcours du risque ou à la tour à parachute. Apprenons-leur aussi le don de soi et la générosité.

Qu’est-ce que le courage pour vous aujourd’hui?

Bon courage. C’est l’expression de soutient que l’on reçoit avant une décision importante à prendre, un travail difficile à entreprendre, un obstacle ou une période difficile à passée. Le courage est une force, qui s’acquiert certainement lorsqu’on affronte des choses qui nous heurtent et que nous cherchons à dépasser; lors de combats, qu’ils soient pour une cause politique, humaine, personnelle. Etre une personne courageuse, c’est peut-être d’oser renoncer à la facilité, d’oser prendre position, prendre des risques pour soi-même, se battre pour faire respecter sa vie et celle des autres humains. Faire preuve de courage dans la société d’hier et d’aujourd’hui, c’est sans doute prendre la défense de ceux qui n’en ont pas les moyens eux-mêmes ou qui en sont empêchés par manque de liberté; qui sont victimes de pauvretés multiples ou oppressés par le poids d’injustices politiques ou sociales. C’est aussi pour certains de reconnaître que les choses ne sont pas toujours justes et faciles mais qu’en se mobilisant avec d’autres et en acceptant de « prendre son courage à deux mains », on se sent moins vulnérables.

Etre courageux s’est se fixer un but et y travailler sans relâche. Le courage fait alliance avec une énergie ancestrale qui sublime la personne qui la transcende, bien au-delà du danger. Une personne courageuse est donc celle qui vit son idéal et le défend. Une personne courageuse est également une personne qui ne sombre pas dans le désespoir. Le courage est d’abord une haute vertu. Elle s’oppose évidemment à la lâcheté et son corollaire, pusillanimité, faiblesse de caractère et ses variantes, pleutrerie. S’apprend-il ? Sans doute. En sachant démasquer la lâcheté en soi et chez les autres. Excellent exercice qui renvoie à soi-même. Pour parler de façon plus personnelle, en affrontant les difficultés qui nous touchent de près quotidiennement, avec sa femme, ses enfants, son milieu de travail. Accepter de se sentir responsable et par conséquent agir pour modifier le cours des événements.

Publié le 9 décembre 2020 par Anne Vaneson-Bigorgne

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