La Coupe du monde en Russie, c’est à vivre en famille du 14 juin au 15 juillet 2018

Le 14 juin est le point de départ d’un marathon de 64 matches qui se joueront jusqu’au jour de la finale le 15 juillet 2018 à 17 heures.

D’ici là, 32 équipes réparties en 8 groupes se seront affrontées pour se qualifier, un match sera joué en moyenne toutes les 11 heures !

Le calendrier
  • Phases de qualification : du 14 au 28 juin
  • Huitièmes de finale débuteront le 30 juin
  • Quarts de finale : à partir du 6 juillet
  • Demi-finales : à partir du 10 juillet
  • La finale : le 15 juillet à 17h
Pourquoi vivre des événements sportifs en famille ?

Vous je ne sais pas, moi, j’aime le sport et les sensations qu’il procure. J’aime à titre personnel à assister à des matches et à des compétitions de sports avec mes enfants, été comme hiver, qu’il neige, qu’il gèle, qu’il vente ou qu’il fasse trop chaud… pour vivre ensemble et en direct les émotions et les sensations que le sport et les athlètes nous font vivre : dépassement, solidarité, obstination, entraide, jeu collectif, motivation, esprit de corps, larmes (de joie, de tristesse), espoir, désespoir, victoire, défaite à encaisser, se relever…

Le foot : des souvenirs… une histoire de France

Les compétitions de foot, au-delà de la finale entre St Etienne et des poteaux carrés à Glasgow contre le Bayern de Munich en 1976 en finale de la coupe d’Europe de l’équivalent de la Champions League actuelle, j’ai bien en tête bien des souvenirs marquants.
Monsieur Foote, l’arbitre de Bulgarie – France en 1978, le soi-disant but hors-jeu de Platini, l’imaginaire pénalty accordé à la Bulgarie, et surtout l’inoubliable « Monsieur Foote, vous êtes un salaud » de Thierry Roland qui lui a valu une suspension d’antenne.

A cette injustice, s’est ajoutée celle de Séville durant la Coupe du monde en 1982 contre l’Allemagne, un match impossible à oublier : Harald Schumacher le gardien de but allemand qui « agresse » Patrick Battiston, tombé raide, inconscient… la civière, Platini qui tient la main de son ami qui n’a toujours pas repris connaissance, le temps de traverser le terrain avec les soigneurs… la défaite au bout de la nuit… pas de sanction, pas d’excuses, et 30 ans plus tard, quand l’ancien goal allemand Schumacher en reparle, il ne s’excuse toujours pas.

Des souvenirs qui font que chaque France – Allemagne, depuis, n’a plus la même saveur mais un air de revanche, du moins dans mon esprit.

Puis il y a eu l’Euro 1984, en France et la revanche de la bande à Platini qui remporta la finale. Le bonheur d’une équipe, d’une nation, la fierté d’avoir remporté une compétition internationale contre l’Espagne.

Et… je pourrais vous égrener les compétions internationales les unes derrières !

1998, la Coupe du Monde en France. Mon fils avait 6 ans et demi. J’ai vécu tous les matches avec lui sur mes genoux. Nous avons jeté des sorts à Chilavert, cette montagne infranchissable sur la ligne de but du Paraguay en huitième de finale. J’expliquais à mon fils que si « nous » allions jusqu’aux tirs aux buts contre ce goal, nous serions éliminés… et puis, Laurent Blanc « nous » a délivré avec « son but en or » à la 114e minute, juste une minute avant les tirs aux buts. Du soulagement, de la joie, des émotions fortes… tout ce que j’aime au travers du sport !

Et France – Italie en quarts de finale et l’insoutenable séance de tirs aux buts : là aussi, tels des magiciens un peu sorciers, nous avons envoyé des sorts à Pagliuca, le gardien de but italien. Et au moment où Di Baggio a positionné sa balle, cela devenait irrespirable. On sentait qu’il voulait frapper « comme un sonneur »… et sa « mine » a fait trembler la barre transversale sans rentrer !

France – Croatie en demi-finale, avec le képi posé au bord du terrain par Blazevic, l’entraîneur croate, pour rendre hommage à Daniel Nivel, le gendarme agressé à Lens par des hooligans allemands, qui est resté infirme à la suite de ses blessures.

Le coup de gueule d’Aimé Jacquet à la mi-temps alors que les 2 équipes sont à égalité 0 à 0 : « aucune chance, mais aucune chance les gars… » et les deux buts de Lilian Thuram « l’homme aux pieds carrés ». La qualification pour la première fois de son histoire d’une équipe de France de football en finale de la coupe du Monde.

Enfin, 16 ans après Séville et ce match contre l’Allemagne perdu si injustement et qui « nous » avait privé d’une finale de coupe du Monde.

Une finale contre le Brésil, que l’on avait déjà battu en 1/4 de finale de la Coupe du Monde en 1986 aux tirs aux buts contre la bande au « Docteur » comme était surnommé Socrates et à Zico, le « Pelé blanc » ! On pouvait le refaire… Le premier but de Zidane, qui se rattrapait de sa coupe du Monde en demi-teinte, le deuxième but de Zizou, qui quelques jours après Thuram était temporairement le héros d’un soir, et le but d’Emmanuel Petit. Déjà à 2 à 0, il ne pouvait plus rien nous arriver, c’était « notre » soir, enfin !

Je sais que l’aîné de mes enfants âgé aujourd’hui de 26 ans se souvient de sa 1ère coupe du Monde avec sa mère, d’être allé défiler sur mes épaules dans les rues de Metz où nous vivions, parce que « mon chéri des événements comme celui-là on en vit une fois dans sa vie ». La joie et le bonheur des personnes qui défilaient avec nous dans les rues par ce qui était une douce soirée d’été et dont la température s’est enflammée sous la ferveur et la liesse… c’était hier.

Et l’Euro 2000 : cette égalisation de Sylvain Wiltord à la dernière seconde et la reprise de volée absolument magistrale synonyme de but en or de David Trézéguet. Exit les Italiens qui menaient… On venait de renverser la situation, on enchaînait les titres.

Puis est venu la consternation de la Coupe du Monde en Corée en 2002… où j’ai voulu croire à une qualification jusqu’à la fin du dernier match de poules. Quel cauchemar. Avec le décalage horaire les matches se jouaient à 9h du matin pour certains. Plus de magie, on avait perdu notre football, on n’y arrivait plus même face à des adversaires plus modestes sur le papier, mais qui en avait peut-être plus envie que nous !

Sans oublier le coup de tête de Zidane à Materazzi lors de la finale en 2006, quel gâchis… Et le bus de Knysna en 2010 et le comportement des joueurs : la fin d’années magiques.

Et puis, la ferveur est revenue avec l’Euro 2016, à nouveau en France avec une équipe qui a su intégrer des jeunes joueurs, les fans zone mises en place pour permettre de vivre cet engouement entre supporters de pays différents dans un esprit de partage.

Cette Coupe du Monde qui vient de s’ouvrir fait naître beaucoup d’espoir chez les supporters selon le groupe dans lequel joue leur équipe : bien sûr le groupe C de la France, mais aussi le B avec le Portugal et l’Espagne, le A avec l’équipe de Russie, le E avec le Brésil, le F avec l’Allemagne, etc.

La coupe du monde qui se joue en Russie, ce n’est pas que du foot, c’est aussi des émotions, du partage et de futurs souvenirs intergenérationnels !

Se souvenir de là ou on était et avec qui à l’occasion de tel but ou de telle victoire, voire de défaite. Que l’on aime ou pas le foot et tout ce qu’il y a autour, moi ce qui me plait dans le sport, outre les souvenirs que j’ai avec mes enfants, mon père et mes frères, mes neveu et nièces, ce sont les beaux gestes, l’implication, le sens de l’engagement, le dépassement de soi et toutes les émotions que cela procure.

Pourvu que la fête du football soit belle et que les valeurs du sports soient respectées !

 

Publié le 14 juin 2018 par Anne Vaneson-Bigorgne

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