Comment concilier sa vie de femme et sa vie de mère – suite

5 – Mettre des limites à sa famille et sa belle-famille !
Lorsque l’on devient mère à son tour, cela peut provoquer un véritable « Tsunami Familial ». Il y a tout d’abord un bouleversement transgénérationnel qui s’opère. C’est-à-dire qu’en mettant son bébé au monde on change de statut : « on n’est plus seulement la fille de… on devient la mère de… »
A ce moment là on se retrouve sur un pied d’égalité avec sa propre mère. Il reste à cette dernière à céder de la place. Ce qui peut lui être difficile. C’est pourquoi ne sachant plus où est sa place, elle peut devenir trop envahissante.
C’est avec l’arrivée de bébé que nous constituons notre propre famille. La mère de notre conjoint peut alors craindre d’y être exclue et ainsi de perdre son fils. Aussi pour pallier à ses angoisses, elle peut vouloir s’immiscer, plus qu’à l’accoutume, dans notre vie. Ou encore rien n’a changé et c’est là tout le problème.
On peut de ce fait avoir l’impression que ces 2 femmes de par leurs agissements nous privent du bonheur d’être mère. Il est alors important d’établir une relation de femme à femme qui autorise une relation qui soit d’égale à égale.
Aussi leur imposer des limites nous permet de nous positionner en tant qu’adulte et par la même occasion de nous responsabiliser face à notre enfant ; et ainsi prendre à pleine main son rôle de parent. Sur cette question de limites, il est primordial de former avec son conjoint « un tandem de choc » qui permettra de « lutter contre les assauts de ses adversaires ». L’effet n’en sera que plus probant.

6 – Avoir confiance dans ses qualités de mère !
Lorsque l’on est une Jeune Maman on peut se sentir complètement dépassée par la situation. il y a dans les premiers temps un décalage entre le bébé imaginaire fruit de l’amour et le bébé réel qui pleure sans que l’on puisse le consoler, qui se réveille la nuit et qui demande en fin de compte toute notre attention 24h sur 24.
La fatigue s’accumulant, on peut très vite douter de nos compétences de bonne mère. Ajouté à cela, on reçoit fréquemment une multitude d’informations qui viennent parasiter notre bon sens. Alors que faire ?
Il semble que la solution la plus adaptée soit de se poser un peu, de s’écouter et de se connecter à son bébé que l’on connaît mieux que personne d’autre et de trouver ensemble des réponses qui nous ressembleront. Il faut mettre aux oubliettes cette tyrannie de la « mère parfaite » dont notre enfant n’a que faire, pour devenir « une mère suffisamment bonne ».
Il est certain qu’il existe des livres qui peuvent être de « vrai révélation » comme cela a été le cas pour moi pour le livre d’Aletha Solter « Mon bébé comprend Tout ». Mais ce qui reste essentiel c’est de « se faire confiance ». C’est quelque chose que l’on peut aisément développer.

7 – Prendre du plaisir dans la relation avec son enfant !
Donner une bonne éducation à nos enfants est l’une des tâches essentielles qui nous préoccupe lorsque l’on devient parent. Nous savons que cette éducation sera le pivot de leur construction. Elle nécessite que soit respecté certains repères et certaines règles qui favoriseront leur développement physique et psychique.
Mais cet apprentissage des règles et repères peut se faire dans le plaisir et la bonne humeur. Il est tout d’abord important de respecter son enfant comme un adulte en devenir et de pas lui infliger les humiliations que l’on n’aurait pas supportées soi-même.
Faire confiance à son enfant est également une ressource afin de développer une relation harmonieuse. C’est-à-dire que dès la naissance un nouveau-né sait ce dont il a besoin ; que ce soit pour l’alimentation, le sommeil, le jeu, l’attachement, l’apprentissage. Il suffit de lâcher prise sur « nos soi-disant prérogatives » de parents pour prendre le temps de l’écouter et de l’accompagner dans la découverte du monde qui l’entoure.
Prendre en compte son niveau de développement avant de le punir permet également d’éviter des heurts inutiles et ainsi de maintenir une relation épanouissante. Pour cela il est nécessaire d’avoir en tête que beaucoup d’apprentissages ne soient complètement acquis qu’à partir de l’âge de 7 ans. Il faut également se dire qu’il n’a pas la même connaissance du monde qu’un adulte.
Partager des activités (jardinage, musique, peinture…) où chacun prend du plaisir peut aussi nourrir la relation. Développer l’autonomie de son enfant en l’autorisant et en l’encourageant à accomplir seul les actes de la vie courante (s’habiller, se laver…) à partir du moment où il est capable de le faire favorise sa confiance en lui et nous remplit de bonheur. Et vous, que faites-vous pour trouver l’harmonie entre votre vie de femme et de mère ?

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Source : Ambre Pelletier, Coach Maternel

Publié le 15 mars 2010 par Anne Vaneson-Bigorgne

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